Tallulah Prudence Glowstone

Nom complet - Lullah, c’est comme ça qu’on t’appelle, qu’on t’a toujours appelée. C’est joli, c’est doux, un brin mélodieux. Tu sais pas si t’en es digne, t’as peur de ne pas l’être. Ni jolie, ni douce, ni mélodieuse. Pourtant, sur les papiers, c’est Tallulah qu’on a écrit. « Eau bondissante » en amérindien, tu trouves que ça te correspond mieux que cet autre toi. Celui plus court, celui plus pur. Prudence est ton deuxième prénom. Ta sœur et toi, vous êtes les deux seules de la famille à avoir hérité d’un second patronyme. Ton père et ta belle-mère, ils se fichent un peu de ce genre de formalités. Pour eux ça sert à rien, ça n’a aucune signification. Mais vous êtes plutôt uniques, Lana et toi. Vous êtes jumelles, et les Glowstone n’ont jamais accueilli qu’une seule autre paire, mis à part vous. Les grands-mères de tes grands-mères ou quelque chose de plus loin encore, tu te souviens plus très bien. Elles s’appelaient Eugénie et Prudence, et il se murmure qu’à votre âge, elles étaient pareilles à vous. Échos incertains qui rebondissent avec vérité mais sonnent faux. Glowstone d’Amérique. Une pierre, une lueur. On sait pas trop quoi en faire. Origines, nationalité - du sang français. Quelque part, parti. T’en connais que les gros mots, c’est juste classe à dire tout haut. Mais toi tu t’en fous de paraître classe, alors tu le dis pas, ou juste si on te demande. De toute façon t’as jamais rien connu d’autre que New-York. Papa, belle-maman, Lana et le gamin – t’as oublié son nom. C’est ton univers, en dehors du QG. Et les connaître eux ça te suffit amplement, si les Glowstone sont aussi cons que ceux qui t’ont vu grandir, t’as pas besoin de le savoir. Parent divin - si t’avais été normale, ça aurait été drôlement bien quand même. Être comme tous les autres, supporter ta famille. T’aurais pas eu à soutenir le regard effrayé du gamin qui observe papa enduire ton corps supposé frêle d’une encre étrange. Peut-être même que t’aurais eu une chance de t’entendre avec ta belle-mère. Mais non, t’as tout gâché. Entre ton caractère de merde, tes nerfs ardents et ta crinière sauvage, personne n’a voulu t’approcher. Ils avaient peur de t’apprivoiser. T’aurais aimé avoir la force de leur dire que t’attendais que ça. Parfois, tu lui dis à Lana. Que c’est maman qui a tout gâché. Avec sa folie, sa rage. Tous ces mauvais trucs dont vous avez hérité. Merci Enyo. Je suis un shadowhunter, avec les épées et tout. Ouais. Côté coeur - t’aimes les hommes. Tous les hommes. Rien que les hommes. Mais jamais les mêmes, sinon c’est pas drôle. Tu prends la peau, tu laisses le cœur. Le tien il est rangé quelque part, on sait pas trop où. Toi non plus tu sais pas, tu l’as égaré, tu cherches même pas à le retrouver. Trop sauvage, trop imprévisible. T’écoutes ta tête, Lullah. Tes muscles aussi. Ton corps. Mais le cœur non, t’arrives pas à l’entendre. Puérile, gamine. Tu te bouches les oreilles. Don - on aura beau dire beaucoup sur tes taches de rousseur ou tes sales manières, t’es quand même une plutôt bonne amie. Et une coéquipière du tonnerre. L’esprit d’équipe, on pourrait penser que c’est toi qui l’as inventé. C’est une qualité qu’ont tous les gosses d’Enyo, c’est peut-être la seule que t’as. Parce qu’après, c’est sombre. Le sang qui pulse, des visions rouges. Une envie de faire du mal, un besoin de s’énerver. Ta force qui augmente, et personne pour t’empêcher de faire des conneries. Caractère - drôle, arrogante, bienveillante, vulgaire, protectrice, cupide, gentiment sauvage, violente, solidaire, dépendante au groupe, obéissante, acharnée – trop murmure-t-on.

Interview with a halfblood

Hey jeune (ou moins jeune) demi-dieu ! C'est l'heure des petites questions pour en savoir plus sur toi... Et sur ton rapport avec ton parent divin. Dis-nous, tu les aimes bien les dieux ? Tu les vois comme ce qu'ils sont vraiment (des dieux, ahah), ou plutôt comme des tas de pourritures ? Ils sont bien au-dessus. De toi, des autres, de tous. Tu le sais, tu l’avoues. Et tu peux rien y faire. Tu les admires pour ce qu’ils sont, pour l’image qu’ils renvoient. Parce qu’être un dieu, même du fumier ou des culottes, c’est quand même pas rien. Ils sont immortels, ils ont des statues à leur effigie – parfois des temples, merde ! – et on les prie. Ou les priait. Y’a quand même de sacrés crétins dans ce bas monde. C’est ce que tu penses, toi, Lullah. Toi qui ne pries pas, qui n’a jamais prié. À quoi bon ? Ils ont déjà fait assez de mal comme ça. En vous infligeant ça, à vous, leurs enfants. Les runes, le don, la différence. Le manque. Enyo, elle t’a manqué. Elle t’a tellement manqué. Tous les matins, tu te levais en voyant la sale gueule de cette mère qu’on t’avait refilé à la place de la vraie. Comme si on avait égaré la première mais qu’on voulait pas que t’en souffres. C’est pas sa faute, à belle-maman. C’est pas sa faute si tu l’aimes pas, elle a jamais rien fait pour se faire détester. Ton père non plus, tu l’aimes pas. Ni le gamin. Leur véritable enfant. Pas la chose à laquelle on a dû donner un non. Pas toi. Tu les détestes tous parce que c’est dans ta nature. Dans sa nature. À elle, à Enyo. T’as beau avoir souffert de son absence et l’admirer comme une mortelle se doit d’admirer une déesse, ça t’empêche pas de la détester, à elle aussi. Profond dégoût qui reste bloqué au fond de ta gorge. Bile amère que tu veux conserver avec un entêtement malsain et que tu refuses de cracher. Hm je vois... Et sinon, comment te sens-tu au sein de ton groupe, parmi les Shadowhunters ou Mountebanks ? Ainsi que par rapport au groupe "adverse" ? A fond dans la compétition ou plutôt du genre pacifiste à vouloir faire la paix (pourtant c'est cool la guerre) ? Des sourires hypocrites, un œil alerte. Protecteur sur ta famille, mauvais sur les autres. Sur tous les autres. Tu t’efforces de conserver de bons liens – voire d’excellents – avec à peu près tous les Shadowhunters que tu côtoies, mais pour le reste… C’est dans ta tête. Un blocage, un mur. T’es pas assez ouverte, ou peut-être trop conne pour comprendre la nature humaine. Les Mountebanks, tu les traites pas mieux que les monstres sortis tout droit du Tartare. Les humains non plus, tu peux pas les sacquer. Pourtant ils t’ont rien fait, pourtant tu les protèges. Oui, mais ça veut pas dire que tu les apprécies. Leur naïveté t’exaspère, tu jalouses leur innocence. À force de les regarder faire en souriant, à force de les envier, tu t’es mis à les haïr. T’es comme une louve, comme une maman. Toujours un mot gentil pour tes gosses et une carapace pleine d’épines pour les autres. Pour ce qui en est des magiciens, c’est venu tout seul. On t’a dit qu’il ne fallait pas les aimer dès ton plus jeune âge. Alors t’as écouté ces conneries qu’on a voulu te faire rentrer dans le crâne à coups de marteau. C’est même pas un sentiment fondé sur quelque chose de concret. C’est juste un principe. Un putain de principe à la con. T’es la première à leur chercher des noises, la première à frapper. T’attends que ça. D’en voir un. T’as pas besoin de provocation, bien que tu répondes au quart de tour. Juste d’un regard, un seul. Et le tour est joué, te voilà partie. Mais c’est comme si la haine qui vivait en toi n’avait aucune limite. Parce qu’il y a quelque chose que tu haies plus encore de tout ceci. Voir tes amis, ta famille, ton camp – les Shadowhunters – sympathiser avec les Mountebanks. Les entendre parler d’eux comme s’ils étaient normaux, les regarder leur sourire. Tu ne peux pas le supporter, c’est trop pour toi. Et tu n’es pas sans savoir que certains même poussent le vice jusqu’à tomber amoureux d’eux. Des autres. Il n’en faut pas plus pour que tu t’en mêles, et tu serais prête à faire du mal à ta propre maison, à ceux à qui tu tiens si fort pour les empêcher d’être heureux. T’es sûre que c’est pour leur bien, tu t’en fiches si ça te rend détestable à leurs yeux. Tu veux les protéger, et tu vas trop loin. C’est ce qu’ils t’ont dit, pas vrai ? Ce qui n’est pas toi n’est pas bon. L’Enfer c’est les autres. Paaaarfait, et enfin, (attention question piège !) si tu devais te décrire un seul et unique mot, tu choisirais lequel ? Sauvage.

Who are you?
Ta vie se résume à une seule personne : Lana. C’est ta sœur jumelle. Vous êtes nées ensemble, vous vous êtes gorgées du même pouvoir. Elle est ton pilier, elle est énormément. Elle sait ce que tu ne sais pas, tu fais ce qu’elle ne peut faire. Tu ferais tout pour elle, et tant pis si c’est cliché. T’es déjà pas mal surprotectrice envers ceux que tu aimes, mais avec elle, ça dépasse l’entendement. C’est plus que de l’amour, plus que de la complicité. Ce sont des regrets. Des regrets qui ont tout forgé. Parce que oui, vous êtes nées du même bide divin. Oui, vous avez hérité du même don féroce. Mais elle est née aveugle, et toi non. Tu t’en es toujours voulu. Ça ne veut pas dire qu’elle t’est inférieure, bien au contraire. Elle suit le même entraînement que toi, elle a seulement dû développer d’autres capacités, aiguiser son ouïe et renforcer son esprit d’équipe. Elle ne dépend pas vraiment des autres, mais c’est tout comme. Alors tu restes toujours auprès d’elle. T’es son guide, tu la protèges. Ou tu crois la protéger. Et, intérieurement, secrètement, tu culpabilises. Tu t’en veux. Tu crois puérilement que c’est ta faute. Ça te bouffe, dedans. Tu grognes sur quiconque l’approche de trop près. + Tu sais pas mentir. C’est simple : t’y arrives pas, ça t’est impossible. Même quelqu’un qui ne te connaitrait pas saurait que tu mens. Mal à l’aise, les battements du cœur qui s’accélèrent, le regard fuyant. C’est pour ça que tu évites souvent les sujets fâcheux. Tu les fuis, les brûles. Tu ne dis pas tout. Ou mieux : tu te la fermes. + Quoique peut-être pas, en fait, parce que faut bien l’avouer : t’aimes bien l’ouvrir. Drôle, sarcastique, mauvaise. Certains rient de tes remarques tandis que d’autres s’en passeraient bien. T’as toujours quelque chose à répondre, parfois un mot gentil à souffler – ça dépend pour qui, ça dépend pour quoi. + Tu discutes tout, sauf les ordres. Les ordres dont tu dépends. T’es un soldat, Lullah. Pas une tête pensante. Tu te contentes de faire ce qu’on te dit de faire sans trop te poser de questions, parce que tous les bons soldats savent que penser c’est mauvais. Ça fait réfléchir, ça fait douter. Ça fait peur. + Tu manges n’importe comment. Le chocolat, les bonbons, les pâtes, les frites… toutes les conneries possibles et imaginables que l’Homme est capable de manger, tu peux très bien te les faire en un seul et même repas. + Mais tu fais énormément d’activité physique en contrepartie, alors t’estimes que ça compense pas mal, et pour cause : ton corps le vit plutôt bien. + Sensible ou impulsive, on n’a jamais su – et toi non plus – toujours est-il qu’il t’en faut peu pour que tu te mettes en colère. T’as aussi la larme facile, souvent plus de rage que de tristesse, mais t’en es pas très fière. + Vrai garçon manqué, tu ne revêts pratiquement que des affaires d’homme et ne t’occupes pas des masses de ta chevelure incandescente. Pourtant, tu sais jouer de tes atouts et t’as déjà visité un bon nombre de lits des Shadowhunters de ta connaissance. + Tu prends très au sérieux cette rivalité que vous avez avec les Mountebanks. Trop peut-être, trop sûrement.

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Force ★★★★☆	Vitesse ★★★☆☆	Ingéniosité ★★☆☆☆	Peur ★★☆☆☆
Indépendance ★☆☆☆☆	Maîtrise don ★★★☆☆	Réflexes ★★★☆☆	Mental ★★★★☆

Arès est fier de toi !

Waoh, une petite lionne à la crinière rousse !
Encore bienvenue ici, jolie courageuse ! Ma soeur d'amour, c'est normal que tu sois courageuse.
Bref, magnifique fiche, le staff est encore désolé du petit incident avec Cosmos, on espère quand même grandement que tu te feras une petite place au chaud dans ta famille !
TU ES VALIDEY SISTA. N'oublie pas de réserver ton avatar si ce n'est point encore fait.

Waoh, félicitation demi-dieu ! Ta fiche est valide : le staff est heureux de te souhaiter la bienvenue. Nous te demanderons de laisser ton innocence et ta gentillesse sur le pas de la porte, et de prendre un paquet de cruauté gratuite en entrant dans ce dangereux monde !

Avant de te lancer dans la torture professionnelle, il te reste deux trois choses à faire : tout d'abord, n'oublie pas de recenser ton parent divin ainsi que ta chambre ; pareil si tu souhaites un poste au seing du QG. Tu ne dois pas non plus oublier de poster ta fiche de lien pour te faire encore plus d'ennemis mortels !

Et surtout, mon petit bichon, AMUSE TOI !
(Fait comme Leonardo. Lui aussi est heureux de te voir.)