Abercius avait toujours été extrêmement protecteur. Depuis son arrivée ici, à vrai dire ; même quand il était enfant, il prenait les plus jeunes enfants, abandonnés, orphelins, sous son aile de petit garçon. Il aimait ce rôle, celui de protecteur, de grand-frère et même parfois de père : il adorait servir de confident et parfois de coussin vivant. C'était un rôle qu'il servirait tout au long de sa courte vie de Shadowhunter, c'était bien la seule chose sûre et certaine, constante dans sa vie qui subissait des changements, des secousses qu'il n'appréciait pas du tout. Il en avait prit beaucoup sous son aile : il pensait à Zachary bien évidemment, mais aussi et surtout à Olya, la jolie et petite rousse. Qui était, sur le moment même, clairement un soucis.
Abe les avait vu. Les hématomes, ce restant de blessure... Et le blond n'était pas d'accord. Clairement pas d'accord. Personne ne touchait à Olya sans en subir les conséquences. Honnêtement, elle n'avait qu'un mot, qu'un nom à susurrer, et il partait en mission assassinat. Il deviendrait à la fois l'ombre et le pire cauchemar de cette personne ; il était un soldat, il n'hésiterait pas à dédier sa vie à cette chasse à l'homme. Il n'hésiterait pas une seule seconde. Abercius était furieux ; pire, il était comme ses chiens qui avaient la rage et avaient envie de mordre la moindre chose vivante qui passerait un peu trop près. Il lui manquait juste la bave mousseuse aux lèvres, un grognement tout sauf amical et il ferrait un parfait petit chien enragé.
Le Shadowhunter s'arrêta pile devant la porte d'Olya, le front presque collé au bois avant de frapper légèrement, pour signaler sa présence : « Olya ? Je peux entrer ? »
✻ AVATAR : holland roden. ✻ PSEUDO : soeurs d'armes ✻ MESSAGES : 696 ✻ ARRIVEE : 09/02/2016 ✻ PARENT DIVIN : victoire, soif de victoire. et olya, elle est aussi niqué que sa mère. victoire, chance et pouvoir. niké, la grande divinité.
Dans ses souvenirs, Olya avait toujours su contrôler ses tremblements et son cœur. Ce jour-là, il lui sembla que tout l’univers qu’elle avait mis du temps à construire s’était effondré. Elle était penchée sur l’évier, le robinet ouvert, les mains appuyées sur l’égouttoir, regardant ses mains trembler contre le froid de la matière. Ses yeux étaient rouges et gonflés par les larmes chaudes coulant sur sa peau, alors que ses cheveux roux finissaient de s’égoutter dans le lavabo. Le contact froid de l’eau sur son corps lui avait fait du bien, comme s’il avait créé une barrière protectrice entre Olya et le monde extérieur. Une barrière entre elle et Ethan. Pourtant, une fois sorti de la douche, ce bouclier s’était brisé, comme si il n’avait jamais existé. Elle releva le regard, et dès que son regard croisa son reflet dans le miroir accroché au mur devant elle, sa silhouette la frappa, lui heurta la vue. Ça faisait mal de voir de jour en jour l’écho de la misère alimenter son esprit. Ça faisait mal de voir l’ombre d’un reflet s’étrangler alors que cette carapace de pouvoir qui encerclait son corps et son âme s’alimentait de toute son énergie. Soumise à toute cette pression, et ne pouvant plus compter que sur elle-même pour survivre. Elle n’avait plus que cela, désormais : son corps faible et ses armes colorées qui exécutaient ses moindres pensées, ses moindres volontés. Une façade glacée dont elle ne pouvait se séparer. Gelée, figée, givrée par un caractère trop puissant, qui pesait lourd pour ce corps trop léger. Elle regardait dans le miroir trop grand pour elle, son reflet trompeur, pourtant son regard ne se dirigeait pas vers son visage pale, mais sur ses bras. Bras trop fins, couverts de nombreuses taches semblable à du feu sombre, qui lui donnaient la force d’avancer, de continuer. Pourtant, des bras couverts aussi d’hématomes multiples, souvenir de sa rencontre avec Ethan. Ethan bordel. Rien que de penser à lui donnait l’envie à Olya de vomir. Il la dégoutait, lui et ses mains baladeuses, lui et sa violence insoupçonnée, lui et sa méchanceté inavouée. Elle ne pouvait plus de résoudre à penser à cette soirée, à ce baiser. Ça faisait trop mal, pourtant, il refaisait sans cesse surface dans son esprit. Elle pouvait encore ressentir la chaleur du corps d’Ethan contre le sien, ses lèvres posées contre les siennes. Elle referma le robinet d’un geste brusque, chassant l’image du garçon de sa tête, puis réprima un hoquet de surprise quand on frappa à sa porte. « Olya ? Je peux entrer ? » Abe. Elle se précipita vers son lit où reposait son pantalon et un débardeur trop grand pour elle. Elle enfila les bouts de tissu, faisant attention à ne pas toucher sa cuisse. Encore un souvenir d’Ethan. Décidément il était partout lui. Dès que son débardeur ai fini de glisser sur sa peau pale, elle cria à Abe d’entrer. Elle s’essuya les yeux d’un revers de manche avant qu’il entre, espérant qu’il ne voie pas qu’elle ait pleuré. Elle sourira quand il entra. « Abe ! » Elle se jeta dans ses bras, avant de le libérer. Elle ramena sa chevelure rousse sur un coté de sa tête « Je suis contente de te voir. »
Finalement Olya le laisse pénétrer dans sa chambre et le serra quelques secondes dans ses bras. Abercius posa sa main sur sa tête, caressant ses mèches rousses pendant les quelques instants qu'ils partageaient. Olya avait des vêtements larges qui couvraient la moindre parcelle de sa peau pâlichonne : il n'aimait pas ça. Elle était belle, il ne voulait pas qu'elle se cache derrière des habits, les utilisant comme une barrière pour dissimuler sa peine et sa douleur. Abercius lui fit un petit sourire chaleureux quand elle lui avoua être contente de le voir. Lui aussi était heureux de la voir, malgré ses yeux rouges et gonflés ; malgré son air triste et cassé.
Abe jouait lentement avec ses longues mèches en hochant la tête : « Je suis aussi heureux de te voir. Tu n'es plus venue t'entrainer, ça me manque de te courir après. » Il lui fit un petit clin d'oeil, désirant rendre l'atmosphère moins lourde, moins triste, moins destructrice. Il avait envie de lui arracher la peau -rien d'horrible ou de gore-, mais Abe ne voulait plus la voir souffrir, effacer les hématomes avec une gomme anti-douleurs... Quelques fois, il aurait aimé naître fils d'Hébé, pouvoir soigner les blessures, gommer les bleus et réparer les coeurs. Mais il n'était pas tout cela ; plutôt l'exact contraire, à forcer les blessures, faire fleurir les bleus et briser les coeurs.
Le Shadowhunter passait doucement une mèche de sa chevelure derrière son oreille en la regardant, la scrutant pendant quelques longues secondes. Il voulait lui parler de ce qu'il avait vu, la secouer pour qu'elle lui donne au moins un nom, mais il ne voulait pas non plus trop vite la brusquer. « Les missions se passent bien ? »
✻ AVATAR : holland roden. ✻ PSEUDO : soeurs d'armes ✻ MESSAGES : 696 ✻ ARRIVEE : 09/02/2016 ✻ PARENT DIVIN : victoire, soif de victoire. et olya, elle est aussi niqué que sa mère. victoire, chance et pouvoir. niké, la grande divinité.
folle. ne se rend-elle plus compte qu'elle l'est? dérangée. déchirée. brisée de mille part sans moyen de revenir en arrière. peut-être. c'est si facile de s'en accommoder. la violence. voilà sa folie. la vengeance, la punition. olya, elle est folle, défit la lune, défit le monde. défit les tous, un par un. chevelure de feu qui virevolte dans le vent, crinière de lionne qui semble calmer les plus instable. sauf que olya, elle est l’instable. incertaine, indécise. elle semble perdue, seule, le monde face à elle. sauf que elle, elle ne demande que ça ; amour, beauté, amitié. juste un peu, de quoi attirer les plus envieux. olya, elle n’a pas grand-chose, finalement. une façade de glace qui lui sert de protection, qui se brise à chaque sort, chaque incantation. un visage de feu, qui fait bruler d’envie bien des hommes indécis. un corps trompeur en apparence qui cache bien des blessures. bien des coups. bien des douleurs. bien des rancœurs. une jeune fille brisée, à la fragilité qui émeut sa propre pitié. une démarche insolente qui transpire de détresse, un regard électrique dont le cratère émeraude de l’iris renferme mille secrets, mille souffrances, mille péchés. un océan agité, enragé, qui danse dans ses prunelles polluées, tâchées par le vice de l’incertitude, de l’égoïsme bestial. elle s’est forgée ainsi. dans le doute, son propre doute. l’incertitude de son corps face à celui des autres. face à la lune, au monde entier.
« Je suis aussi heureux de te voir. Tu n'es plus venue t'entrainer, ça me manque de te courir après. » elle aussi, ça lui manque, s’il savait. mais de voir dans le reflet du miroir son étreinte s’étranger de jour en jour sous l’effet de la pression, ça fait tellement de mal. tous ces mensonges, toutes ses paroles qui sonnent aussi faux qu’une mélodie mal jouée, un morceau de rock sophistiqué. tous ces regards, accusateurs, joueurs, qui rebondissent sur sa poitrine tel un écho des abysses. qui semblent s’amuser d’elle, abuser d’elle. avec son corps et son visage, ses émotions et ses présages. elle n’en peut plus, de tout ça. de ce jeu qui semblent s’étaler à l’infini, et plus loin encore. qui semble encré, emprisonné en elle, dans sa tête, son esprit. elle voudrait s’enfermer dans l’oubli, loin d’ethan, loin des armes. loin des cieux, loin des dieux. « Moi aussi, ça me manque. Je suis juste un peu fatiguée en ce moment, mais je reviens vite. Promis. » énième mensonge, énièmes paroles, qui sonnent faux dans sa bouche souillée par tous ces artifices. tromperie continue, illusion intime. abe le sent, le ressent. ce mal-être qui perle en elle, tout le temps, à chaque instant. « Les missions se passent bien ? » une mèche passe derrière l’oreille d’olya. abe la fixe, alors qu’elle semble prête à craquer, prête à se sacrifier pour tout lui raconter. et olya, elle semble se noyer. elle se noie, encore et encore. sans relâche, sans remords. elle remonte pas, elle remontra jamais. « oui ». baiser de judas, néant trompeur, fumée d’illusions. abe le voit, abe le perce. abe voit tout, tout partout, tout le temps. abe la connait, mieux que personne, mieux que jamais. abe, c’est abe. il le sera toujours, quoi qu’il arrive. « je crois. » carapace fragile, bulle figée, bouclier fendu. elle se délivre, enfin. elle sent cette barrière se briser, devant les yeux du guerrier protecteur. elle est la protégée. elle se sent en sécurité, enfin, depuis tout ce temps, elle se délivre. « non, pas du tout. » et ça casse, ça se brise. olya, elle se noie. puis elle s’envole.
Abercius le voyait au fond des prunelles changeantes d'Olya ; il y voyait les mensonges, la peur et la peine. Il lisait en elle comme dans un livre ouvert. Toutes les émotions de la rousse noyaient tout autant Abe qu'elles noyaient Olya. Elle lui mentait, honteusement, lui mentait comme elle respirait ; refusait de se laisser aller dans les bras du fils d'Enyo, d'abandonner une petite partie du poids qui campait sur ses épaules en la faisant ployer de douleur, alors que le plus vieux était exactement là pour ça, présent pour la soulager. Lui parler de choses innocentes et douces et marrantes, tout aussi qu'aborder les sujets plus sérieux, plus douloureux mais nécessaires. Ils étaient une famille, et Abercius aurait été profondément blessé s'il ne connaissait pas bien Olya et sa mauvaise manie de tout dissimuler pour mieux en souffrir seule.
Il ne dit rien, la fixant de son regard clair. Elle le savait aussi bien que lui ; elle mentait. Les mensonges sortaient de ses lèvres et se multipliaient comme des petits pains sous les doigts doués de Jésus. Une petite fissure, un petit mensonge de plus, elle lui dit que tout va bien. Il a envie de lui ricaner au nez, de la secouer ; pour qu'enfin, enfin ! elle daigne ouvrir son coeur au chevalier en tenue d'or et d'argent qu'était et serait toujours Abe. Une petite fissure ; de quoi jeter un coup d'oeil. Elle croit, elle n'est plus sûre : elle va se briser. Il le sent venir, juste en la regardant, sa main bougeant un peu dans ses mèches magnifiques. L'autre main se pose sur l'épaule de la belle, une main ferme et rassurante, une main de père, par dessus son haut sans forme, comme pour lui demander de craquer, lui quémandant d'arrêter les horribles mensonges. La supplier de le laisser voir sous sa carapace, entrevoir quelque chose de véritable et de tellement fragile ; mais si important, si important qu'Abe n'hésiterait pas à faire bouclier entre elle et le moindre danger.
Enfin, elle craque. Olya baisse les armes, arrête de mentir et lui avoue que rien ne va. Tout devrait aller, et rien ne va, rien ne tourne rond. Le sens des aiguilles d'une montre est inversé, ladite horloge fendue et l'horloger la gorge tranchée. Le meilleur des mondes, tenté qu'un jour il ait existé, a explosé sans faire attention aux cris désespérés de ses habitants larmoyants. Olya était cette planète, un jour, jadis, il y a longtemps. C'est un désastre aux yeux d'Abercius. Il passe ses bras autour de ses épaules pour la serrer contre son torse d'homme, comme pour faire un bouclier humain de son corps entre la belle et tant de choses, tous les nuisibles. La rage bouillonne, rapidement rejoint par une touche de tristesse, c'est doux-amer mais surtout douloureux. « Tout va bien petite, tout se passera bien. Je suis là. Comme toujours pas vrai ? Je ne te lache plus... Personne ne te fera du mal. Parles moi Olya. J'ai besoin de tes mots. Un nom peut-être ? »
Faire du mal à un être aussi délicat est un crime qui, aux yeux d'Abercius, ne peut rester impuni.
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Olya n’était plus celle qu’elle avait été. Confiante, présente, avec cette force de battre, cette force de vaincre. Elle n’était plus le feu puissant. Elle s’était éteinte, petit à petit, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une flammèche. Une flamme qui ne brule presque plus, et qui n’attend qu’à être rallumée. Olya n’était plus comme avant. Tout simplement. Sa chevelure rousse semblait perdre de son éclat, un peu plus chaque jour. Ses bras perdre de leur étreinte, ses yeux se refermer sur elle. Elle se créait une barrière, entre elle et les autres, que personne ne pouvait briser. Sauf Abe peut-être. Il y avait quelque chose de rassurant chez Abe, comme si Olya pouvait tout lui dire, tout lui raconter. Abe était tout le temps présent, dans n’importe quelle situation. Ses bras autours de son corps frêle faisaient sentir Olya en sécurité. Il sentait bon aussi. Une odeur de shampoing et de citron. Une odeur désormais familière pour la fille de Niké. Abe était sa seule famille, son seul véritable ami. Il était la personne à qui elle pouvait tout dire, il était comme son frère, comme son père. Il était comme la famille qu’elle n’avait jamais eue. « Tout va bien petite, tout se passera bien. Je suis là. Comme toujours pas vrai ? Je ne te lâche plus... Personne ne te fera du mal. Parles moi Olya. J'ai besoin de tes mots. Un nom peut-être ? » Il avait ses prunelles qui fixaient celles d’Olya. Son regard bleu azur posé sur celui de la fille. Ses iris trahissaient son énervement, mais aussi sa douleur, sa tristesse. Il avait l’air d’être capable de tout pour protéger Olya. Alors c’était ça de se sentir enfin dans une famille ? Que plus rien ne pouvait vous atteindre ? Que vous étiez constamment en sécurité. Olya se sentait protégée avec Abe, tout le temps. « C’est lui le problème, c’est toujours lui de toutes manière. Il est là constamment. J’ai l’impression qu’il me suit partout ! Et puis on s’engueule tout le temps, je n’arrive pas à rester calme avec lui. Rien qu’à voir sa tête, j’ai envie de le frapper. » Les yeux d’Olya étaient désormais remplis de rage. Elle enfouit sa tête contre l’épaule d’Abe, avant de se rendre compte qu’elle n’avait pas cité le nom de la personne. Ça lui paraissait si évident qu’elle avait oublié ce détail. « C’est Ethan. » Elle releva le regard vers Abe, essayant de percer son regard. Ses prunelles semblaient lui bruler la peau, tout son corps était désormais à vif. « Il… C’est lui qui a fait ça, Abe. » Elle remonta les manches de sa veste, découvrant ainsi ses bras couverts d’hématomes. « J’en peux plus Abe. J’ai envie de tout casser. » Et si ça continuait ainsi, elle allait tout casser.
Abercius aurait aimé avoir été présent pour mieux la protéger, mieux prendre soin de cette fière flamme qu'avait toujours été Olya. Un petit feu-follet roux, calme mais puissant, comme une lumière prête à éclairer le chemin ; comme une minuscule bougie qui ne paye pas de mine qui, une fois allumée, générerait plus de chaleur et de lumière qu'un énorme feu de camp, bien pâlichon en face d'Olya. Il aurait dû faire plus, vérifier qu'elle allait bien après chacune de ses missions... Mais la fille de Niké était une grande fille maintenant, une adulte indépendante, même si Abe désirait faire sa maman poule à longueur de temps, elle prenait soin d'elle-même. Mais pas aujourd'hui. Le plus vieux était persuadé que la rousse n'avait parlé de ses malheurs à personne ; laissant mûrir et grandir ses peines et ses tristesses ; ses peurs et ses insécurités.
Si ce "lui" était ici, le trentenaire allait l'attraper et lui faire la peau. Shadowhunter, humain ou Mountebank, il allait lui faire manger ses dents. Abe attendait juste un nom, un prénom, rien que cela, alors qu'il brossait les cheveux de la rousse de ses doigts de soldat. Elle paraissait encore plus faible dans ses bras, plus frêle que jamais. Ethan. Abercius connaissait un Ethan, un sorcier de la pire espèce. Il espérait sincèrement que ce n'était pas celui qui venait à son esprit, le brun vil, malhonnête, égoïste et violent. Le pire qui puisse exister. Abe bouillonnait de rage, à l'intérieur. Lui aussi volait tout casser. Qui oserait laisser ce genre de marques sur Olya ?! C'était comme un sacrilège d'une violence inouïe. Comme souiller le plus sacré des autels.
Abe respirait profondément, une fois, deux fois, trois fois, comme pour se calmer. Même s'il voulait s'énerver et casser le nez de tous les Ethan qu'il croiserait, le rousse n'avait pas besoin d'un Abercius en colère aujourd'hui. Juste d'un soutient, une famille, quelqu'un a qui parler et contre qui se reposer. Il pouvait jouer se rôle. Au fond, le fils d'Enyo savait qu'il s'agissait du même Ethan. Que tout était lié, comme dans les mauvais films où il faut beaucoup trop réfléchir. Bien sûr que c'était le Mountebank qu'il désapprouvait particulièrement. « Le sorcier ? Ce mec est bon pour personne. » Il secoua la tête. « Je vais t'apprendre comment castrer rapidement et douloureusement. Ce mec... Il ne va plus t'approcher. » Abe soupira longuement. « Il ne t'a rien fait d'autre Oly ? »
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