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 I'll be there to fall into the dark. • Ethya

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AVATAR : Dylan O'Brien.
PSEUDO : Jue The Otter.
MESSAGES : 622
ARRIVEE : 24/02/2016
PARENT DIVIN : Hébé.
crédit : 33
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Ethan Winterfell
Ethan Winterfell

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MessageSujet: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyMer 24 Fév - 23:04

Olya & Ethan
“ Apprends à marcher avant de chasser. ”
T
u l'avais suivi. Tu l'avouais facilement, tu l'avais suivi. Au départ, tu partais juste chercher des monstres à tuer. Puis tu l'as aperçu. Sa chevelure rousse flamboyante, en réalité blonde-vénitienne. Tu voulais juste la suivre, sans vraiment savoir pourquoi. Voir comment elle se débrouillait, parce qu'il était évident qu'elle sortait faire la même chose que toi. Tu ne la croisais pas quand elle allait prendre un café. Tu la croisais quand tu chassais, à croire que vous le faisiez exprès. Olya et toi étiez collés ensemble, quoi qu'il arrive.

Tu étais resté caché, dans l'ombre, tes yeux whisky fixant la rousse et la chimère. En général, elle s'en sortait, tu le savais pour l'avoir longtemps observé quand tu t'ennuyais et que tu étais de sortie. Chose extrêmement rare, mais les moments passés à la fixer étaient gravés dans ta mémoire. Ils ne voulaient pas s'effacer. La nuit, quand tu peinais à trouver le sommeil, tu repassais ces images au ralenti, en te convaincant que c'était au cas où. Au cas où vous devriez combattre, un jour, l'un contre l'autre. Tu étais sûr de la battre, Olya ne semblait pas très forte, mais on ne savait jamais. De plus, elle était rapide. Beaucoup plus que toi, et c'était un défaut que tu devrais faire disparaître. Tu n'étais pas très fan de la course, il fallait l'avouer.

Tu la fixais depuis combien de temps ? Peut-être une dizaine de minutes, voire plus ou moins. Tu n'avais pas vraiment compté. Tout ce que tu voyais, c'était que la petite rousse était en mauvaise posture. Automatiquement, tu lâchais un soupir en secouant la tête. Par moment, elle te désespérait. Tu allais encore devoir l'aider, alors que merde, tu n'étais pas sa mère. Tu avais « révisé », si tu pouvais dire ça. Tu savais qu'il te serait impossible d'attaquer la chimère par surprise, mais que tu pouvais tout miser sur son ouïe et son odorat. Certes, ce n'était pas beaucoup, mais tu étais fort et tu avais des réflexes : ça ferait l'affaire, non ?

Alors tu t'étais élancé, en ignorant Olya. Tu l'avais juste poussé en arrière, en te mordant la langue pour ne pas lâcher de connerie. C'était pour qu'elle ne te gêne pas, rien d'autre. Elle était tellement gourde qu'il valait mieux qu'elle tombe derrière-toi, quelques mètres plus loin, que devant tes pieds. Tu n'étais pas parfait non plus, tu serais capable de trébucher et de tomber. Tu préparais tes charges, car c'était tout ce que tu pouvais utiliser. Note pour plus tard : apprendre à se servir d'une arme. Autre qu'un couteau de cuisine.

Une fois cette saleté de chimère « partie dans les flammes de l'Enfer, oh la la j'ai peur », tu t'essuyais le front en te tournant vers la gourde de service. Assez jolie, tu devais l'avouer. Tu restais pourtant indifférent face à elle, te contentant de lever les yeux au ciel. Tu croisais les bras sur ton torse, soupirais une nouvelle fois et dis, d'une voix froide :

« La prochaine fois, ramènes tes petits amis avec toi. T'es même pas capable de chasser correctement. »

© Starseed
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PARENT DIVIN : victoire, soif de victoire. et olya, elle est aussi niqué que sa mère. victoire, chance et pouvoir. niké, la grande divinité.
Olya Rhodes
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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyJeu 25 Fév - 19:38



≈  i'll be there to fall into the dark. your pastimes consisted of the strange, and twisted and deranged, and I love that little game you had called crying lightning.©lemonpie.

Toujours cette même routine, barbante, lassante, qui ne partait jamais. Elle s’agrippait à toi, depuis déjà des années, de trop longues années. Elle ne te lâchait pas et ne te lâcherais jamais. Mais c’était comme ça, et tu ne pouvais rien y faire. T’étais piégée dans ce tourbillon infernal, dont tu ne pouvais pas sortir. Celui qui tenait bon, celui qui tenait toute une vie. Ethan était dans ce tourbillon, lui aussi, il y était autant retenu que toi, et ne pouvait pas, lui aussi, s’y échapper. Mais ça ne te dérangeais pas. Au contraire. Ethan, il était le petit con, le méchant garçon. Celui qu’on n’approchait pas trop, de peur de se recevoir les foudres. Celui qu’on craignait, malgré le fait qu’il n’était pas très doué. Mais toi, Olya, tu ne le craignais pas, tu ne l’avais jamais craint. Il était juste celui que tu haïssais, qui te foutait les boules dès que tu le voyais, mais au fond, t’aimais bien quand il était là. C’était un divertissement, une sorte de jeu que seul vous deux comprenait. C’était trop compliqué pour les autres, y’avait que toi et lui, qui pouvait cerner votre relation. Relation qui dans le fond, ne se résumait pas qu’à de la haine. Loin de là.
Ethan était celui qui faisait battre ton cœur plus vite, plus fort. Il était celui qui pouvait te calmer, même si au fond, c’était aussi lui qui t’énervait. Il faisait ressortir de choses chez toi, que tu ne soupçonnais pas. Il te transportait dans un autre monde. Celui qui mélangeait la haine et la rancœur, mais aussi l’amitié voir l’amour. Pourtant, toi, tu le niais. Il était juste un con. Un parmi tant d’autres. Bien que différent, mais il restait con tout de même.
Et puis il avait débarqué. D’un coup. Ça avait commencé par un combat contre une chimère, la première que tu rencontrais de ta vie, ce n’était pas le genre de bête que tu souhaitais revoir dans ton existence. T’étais carrément en mauvaise posture contre elle, bien qu’on pourrait aussi dire que t’allais te faire bouffer par ce truc, puis, il avait déboulé, et la créature avait disparue. Tu voulais même pas savoir comment, mais elle n’était plus là. Et Ethan se tenait devant toi. « Qu’est-ce que tu fous là Ethan ? » Ton qui mettait au défi, qui disait qu’il n’était pas la bienvenue ici. C’était vrai, t’avais pas envie de le voir. Pas aujourd’hui, pas maintenant, alors qu’il venait de te voir échouer. L’échec. Bordel, qu’est-ce que tu n’aimais pas ça, surtout quand lui, te voyait échouer. « La prochaine fois, ramènes tes petits amis avec toi. T'es même pas capable de chasser correctement. » Coup de la poitrine, malgré le fait que tu ne sois pas étonnée qu’il te dise ça, ça te faisais mal, parce que justement, c’était lui qui te le disait. « Le truc, c’est que moi, au moins, j’en ai des petits amis contrairement à toi. Maintenant dégage, pour que je puisse me tirer d’ici. » Tu t’étais relevé, avant de pousser un petit cri de douleur. En réalité, c’était plus un son étouffé au fond de ta gorge. Tu baissas le regard sur ta cuisse qui saignait abondement.  La tache rouge s’étendait sur ton pantalon noir, alors que la douleur perçait ton visage. « Bordel. » Tu t’écroulas au sol, sachant que tu ne pourrais pas bouger d’ici avant un bon moment. Même avec la rune de guérison, la blessure allait mettre du temps à cicatriser. Puis, ton regard se posa sur Ethan. Après quelques instants de silence, tu te rappelas. Mais oui, c’est ça. « Reste pas là à rien faire, bouge et aide moi. Tu peux guérir les gens non ? Alors dépêche. » Tu baissas de nouveau le regard, attendant qu’il fasse quelque chose. N’importe quoi, mais qu’il ne reste pas planté là.
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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyJeu 25 Fév - 20:48

Olya & Ethan
“ Apprends à marcher avant de chasser. ”
C
e que tu faisais là ? Tu l'observais. Tu regardais la petite gourde se rater, et ça te faisait sourire. Intérieurement, bien sûr, tu ne te sentais pas encore capable de lui sortir ce sourire carnassier digne d'un méchant de dessin animé. Là, tu ressemblerais surtout au Chat du Cheshire, et ça ne te disais trop rien. Tu préférais donc jouer l'indifférence, voire la froideur. Et tu ne répondais pas à sa question. Tu savais ce que tu risquais de dire : que pour la première fois, la première, tu la voyais perdre. Se rater comme il fallait. Tu devais avouer que son ton t'énervait. Elle te mettait au défi, c'était évident. Avec sa petite voix, trop aiguë, trop mignonne pour une tigresse comme elle. Elle devrait être la fille d’Athéna, bien que tu ne la trouves pas sage du tout. Tu te contentais de serrer les dents en lui crachant qu'elle devrait ramener ses potes avec elle, la prochaine fois.

Tes yeux étaient plantés dans les siens, et tu n'arrivais pas à te défaire de son regard vert sombre, avec des nuances marronnes et dorées. Et tu l'avais vu, ce petit éclair. Cet éclair, plus rapide que son don. Le choc, la blessure. Une blessure étrange, qui fait plus mal quand quelqu'un comme toi le lui lance à la figure. Tu connaissais. Tu connaissais cette blessure, comparable à celle qu'un membre de notre famille nous inflige. Sauf que vous n'étiez pas de la même famille. Enfin, techniquement, vous étiez cousins. Mais tu ne voulais rien avoir en commun avec elle. Pas même le sang.

Elle avait des amis, contrairement à toi. Cette phrase t'a fait mal. D'un côté, parce que c'était elle. D'un autre, parce qu'elle avait raison. Tu n'avais pas d'amis, tout le monde te haïssait. Tu étais l'enfant de la Déesse Hébé, la si gentille, la si douce Hébé. Celle qui soignait ceux dans le besoin, forcément généreuse, sinon pourquoi aurait-elle ce don ? Tu étais l'enfant exécrable d'une soit-disant perfection. Tu le savais, que tu pourrais avoir des amis. Il te suffisait d'être sympa, mais comme chaque humain – tu avais du mal à te considérer comme un demi-Dieu – tu avais des défauts. Tu étais quelqu'un de méchant, d'insupportable, et ça t'allait très bien. Pourtant, tu l'étais un peu moins avec Olya. Ou peut-être un peu plus, mais elle avait tendance à te pousser vers les extrêmes.

« J'avais oublié qu'on vous disait d'être gentil les uns envers les autres, dans ton QG de merde. Tu murmurais plus pour toi-même qu'autre chose. Elle pourrait te frapper, tu ne verrais pas le coup venir. La prochaine fois, penses aussi à dire merci, sans moi tu serais morte ! Tu disais ensuite en élevant la voix. »

Tu serrais les poings. Ne pas frapper les filles, sauf lors des combats. Les autres avaient du mal à le croire, mais tu étais assez galant et vieux jeu. À part pour obtenir des informations, tu refusais d'embrasser une fille avant le troisième rendez-vous. Chose qui n'était jamais arrivé. C'était peut-être pour ça que tu étais encore puceau à vingt-quatre ans. Ça, et le fait que tu t'entraînais tous les jours. Contrairement au camp adverse, toi et les autres n'aviez pas beaucoup de repos. Mais vous n'en étiez que meilleurs, du moins tu l'espérais. En réalité, tu savais que pour être meilleur, tu devrais faire équipe avec quelqu'un comme Olya. Quelqu'un qui t'apprennes à te servir d'une arme. Car ça pouvait toujours servir, non ?

Tu es revenu à la réalité en entendant la jolie rousse pousser un cri. Tes sourcils se sont froncés, tu l'as vu tomber et ton cœur a loupé un battement. Pas parce que cette cruche était tombée, mais parce que sa cuisse saignait. Bordel, la chimère ne l'avait pas loupé. Elle n'avait donc aucun réflexe ? C'était les blondes qui étaient censées être débiles, pas les rousses ! Les rousses n'avaient pas d'âme, à ce qu'on disait, et ça t'arrangerait bien. Enfin, tu essayais de penser ça. Bref, Olya était une cruche, et elle saignait. Et toi, tu la regardais, sans bouger, tes poings desserrés. Une petite voix dans ta tête te hurlais de l'aider, alors que tu réfléchissais. D'accord, sa blessure n'était pas mortelle. Enfin, sinon tu n'y connaissais vraiment rien.

Tu sursautais quand elle t'aboya dessus. Bon sang, mais qu'elle la ferme ! Note pour plus tard : apporter un bâillon. Et l'utiliser sur Olya. Tu passais ta main sur ton visage en grognant, puis te rapprochais de la cruche. Tu la regardais de haut. Okay, c'était juste pour le plaisir. Un léger sourire s'afficha sur ton visage, et disparut aussitôt. Non mais fallait pas déconner, t'allais pas remonter tes fossettes juste pour elle. Tu t'agenouillais et te retenais d'enfoncer tes doigts dans la blessure. Tu voyais bien qu'elle souffrait, et ce n'était pas le moment de s'amuser.

C'est là que ton côté « doux » prit le dessus. Tu détestais voir des gens blessés, même – et surtout – Olya. Peut-être parce que tu avais le don de soigner les blessures non-mortelles, et parce que ta mère biologique représentait la Jeunesse et la Vitalité. Quand tu voyais un blessé, tu changeais du tout au tout : tu te sentais obligé de laisser une partie de ta froideur, de ton ironie, de laisser tes bons côtés remplacer les mauvais. Si tu avais pu, tu serais devenu médecin. Mais tu dois chasser des monstres. Pas que ça te dérange, mais tu supportais mieux la vue du sang que ces choses parfois ragoûtantes traînant dans les rues sales de New-York.

« Maintenant, tu la fermes et tu me laisses bosser. Tu ordonnais, la voix basse. »

Ta main gauche se dirigea vers sa blessure. Tu savais quoi faire, mais c'était devenu flou, d'un coup. Tu respirais profondément, les sourcils froncés. Tu sentais ton cœur battre contre ta cage thoracique. Autant tenter le tout pour le tout. Tu posais doucement ta main sur la cuisse d'Olya, et pinçais les lèvres pendant que tu tentais de la soigner le plus vite possible. Tu n'aimais pas le fait qu'elle te voie comme ça. Faible. Pourtant, si elle était toujours aussi gourde dans le futur, il faudrait qu'elle s'y habitue.

Tu sentais tes doigts près des siens. Automatiquement, tu attrapais sa main, pour la serrer. C'était une habitude, quand tu soignais quelqu'un. Le contact était important, à tes yeux. Tu continuais d'utiliser ton don pendant une ou deux minutes, et tu tournais les yeux vers Olya. Tu la regardais. Vos mains. Tu retirais rapidement la tienne, et te contentais d'inspecter sa blessure. Son pantalon devrait juste être recousu et passer au lavage. Ça devrait le faire. Enfin, tu l'espérais. Elle pouvait mourir, mais pas pendant que tu la soignais. Tu te sentirais bien trop mal, après ça.

« Ton pantalon est niqué. Tu disais en te raclant la gorge. J'vais te mettre un truc autour de ton foutu trou, cruche comme t'es tu pourrais tomber. Tu lui tournais le dos pour enlever ton T-shirt, puis ton débardeur, te retrouvant ainsi torse nu. Tu remis le T-shirt en vitesse et retrouvais les cheveux roux d'Olya. En passant, dis à qui que ce soit que je t'ai tenu la main et je t'envoie faire coucou à tonton Hadès. »

Tu déchirais ton débardeur – après avoir prié mentalement Dieu, Zeus et Bouddha – et faisais un rapide bandage autour de la cuisse d'Olya. Comme ça, tu pourrais rire si elle se cassait la gueule, au lieu de t'inquiéter et de la soigner une deuxième fois. Fallait pas abuser. Tu soupirais, te relevais sans même lui tendre la main et époussetais ton pantalon, alors qu'il n'y avait rien dessus. En tout cas, rien de visible – vous étiez quand même à New-York. Bon, du coup, tu avais moins chaud, et il te restait un bout de débardeur dans les mains. Tu fixais le fameux bout, blasé par toi-même, et le coinçait entre tes dents le temps de sortir une tablette de chocolat de ta poche. Un monstre était mort, t'avais soigné Olya et fallait manger pour vivre. Pas l'inverse, bien que ça te plairait.

Tu cassais des carrés et en tendais deux à la rousse, ton débardeur toujours entre tes dents. Tu gardais deux bouts pour toi, rangeais la tablette et essayais de mettre le débardeur dans ton autre poche, tout en fourrant deux carrés de chocolat dans ta bouche.

« Manges, ça te fera du bien. Tu disais en commençant à mâcher. À part ça, t'étais poli, hein. »

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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyVen 26 Fév - 21:02



≈  i'll be there to fall into the dark. your pastimes consisted of the strange, and twisted and deranged, and I love that little game you had called crying lightning.©lemonpie.

« Arrête ça Ethan, tu m’fais mal ! » Il avait commencé par poser sa main sur ta cuisse, d’un geste trop brusque selon toi. Il n’avait même pas fait gaffe à sa bêtise avant que tu ne lui aboies dessus. Puis il avait refait le geste plus lentement, plus doucement, et reposa ses doigts sur le haut de ta jambe. Tu étais surprise qu’il ne t’ait pas encore plus enfoncé, après tout, c’était son style de faire ça. Mais il paraissait concentré, plein de bonnes intentions. Au final, le comportement d’Ethan n’était pas toujours motivé par des pulsions mauvaises, il en donnait l’air, voilà tout. Il t’attrapa ta main, pour la serrer dans la sienne, puis, tes yeux se posèrent sur les doigts du garçon, à l’endroit où il tenait les tiens. Puis, il plongea ses yeux dans les tiens, et ton cœur loupa un battement. Ses yeux bruns étaient profonds, et pour une fois, son regard ne dégageait pas de méchanceté, et toi, depuis le début de votre rencontre, tes yeux trahissaient plus de tendresse que de colère. Puis d’un geste vif, il écarta sa main de la tienne. Au fond, t’étais soulagée qu’il te lâche, car ton cœur battait beaucoup plus vite que prévu, et tu ne voulais pas qu’il le sente. Tu jetas un coup d’œil incrédule à Ethan, puis, pinçant tes lèvres, tu t’éloignas de lui. « Ton pantalon est niqué. J'vais te mettre un truc autour de ton foutu trou, cruche comme t'es tu pourrais tomber. » Tu ne prêtas pas attention à cette remarque, et tu le regardas se retourner. Il enleva d’abord son T-shirt, puis son débardeur, de façon à se retrouver torse nu. Il remit ensuite vite son T-shirt directement sur sa peau, et déchira le débardeur blanc. Quel gâchis. « En passant, dis à qui que ce soit que je t'ai tenu la main et je t'envoie faire coucou à tonton Hadès. » Foutu fierté. Il n’assumait pas, même pas du tout. Tu fixas un point au-dessus de la tête d’Ethan comme si tu ne pouvais plus te résoudre à le regarder dans les yeux. Il attacha le bout de débardeur autours de ta cuisse. Quelques instants passèrent. Baissant les yeux,  tu t’aperçus que tu serrais les poings : les jointures de tes doigts étaient blanches comme des os. « Techniquement, Hadès n’es pas mon oncle. Et puis, je ne pensais pas que tu aies si peur de trainer avec moi. Après tout, on ne fait rien de méchant nous deux. » Tu avais eu un ton qui puait l’ironie. C’était vrai, dans un sens, ce que tu disais, vous étiez toujours fourrés l’un avec l’autre, même si vous ne cessiez de le nier. Tu n’avais pas envie de te l’avouer, comme si c’était une chose impardonnable. Comme si apprécier Ethan était une chose impardonnable. « Manges, ça te fera du bien. » Tu ne le vis même pas te tendre le bout de chocolat. Tu l’attrapas, et vos mains se frôlèrent. Tu ne comprenais pas pourquoi tu faisais attention aux détails comme ça, mais un frisson parcourra ton dos entier. Quelques instants plus tard, tu avais mangé le chocolat, et tu te relevas. La rune de guérison et les pouvoirs Ethan étaient venus à bout des plus grosses ecchymoses, en revanche, ils ne pouvaient rien contre les cernes sous tes yeux et le pli sévère de ta bouche. Tu reportas tes iris couleur miel sur le visage du fils d’Hébé. Son expression était redevenue celle que tu connaissais bien. Celle qui disait que tout ça était fini, qu’il était de nouveau le méchant garçon. De ton côté, tu te raidis, serras les lèvres, preuve que le fait qu’Ethan soit redevenu celui de d’habitude te faisait chier. « Ouais, bon, merci pour tout ça. Maintenant j’me casse. » Tu t’étais déjà retournée, prête à partir, s’éloigner, de lui. Pourtant, une main vint se poser sur ton bras. La sienne. Tu semblas pris de court. « Qu’est-ce que tu fous ? » Tu l’avais crié, et les yeux d’Ethan s’étincelèrent. Toi, tu avais un gout de métal dans la bouche, et ton cœur battait beaucoup trop vite. Tu te retournas de vive allure vers lui, pour lui arracher sa main de ton bras, mais il ne lâcha pas son emprise et serra ses doigts de plus belle. « Lâche-moi Ethan ! » Tu fis un geste brusque qui décolla la main du garçon de toi. Tu ne comprenais pas. Alors tu commenças à gueuler, à l’engueuler. « Je peux savoir à quoi tu joues ? Tu te prends pour qui Ethan ? Un coup t’es monsieur je-hais-Olya, et l’instant d’après tu me retiens de partir ? C’est quoi ton problème bordel ? » T’avais les nerfs, tu voulais te barrer d’ici, loin de lui, loin de tout ça. Oublier cette soirée, oublier tout ça. Tu voulais partir, c’était tout. Pourtant, tu ne partais pas. Puis, Ethan se rapprocha de toi, et t’embrassas. Tu fus tellement surprise de sentir ses lèvres sur les tiennes que tu te figeas et du agripper le bras d’Ethan. Cependant, tu ne le repoussas pas. Ethan glissa sa main derrière ta nuque et t’embrassas de plus belle. Ses baisers étaient doux, sa main sur ton coup était chaude et caressante. Sa bouche avait un gout de sel. Tu fermas les yeux, et pendant quelques instants, te laissas flotter étourdiment dans le noir, grisée par la chaleur rassurante du corps d’Ethan et le contact de ses doigts dans tes cheveux roux. Puis, il s’écarta de toi. Vous vous fixèrent un petit moment, l’air perdu, comme deux individus transportés d’un seul coup dans un paysage étrange, où rien n’est familier. T’étais perdue dans le regard du garçon, ta cicatrice bâtant comme un pouls sur ton bras. Puis, tu reviens à tes esprits et le regarda avec un mélange de rancœur et de colère. « C’était quoi ça ? »
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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyVen 26 Fév - 22:03

Olya & Ethan
“ Apprends à marcher avant de chasser. ”
T
echniquement, Hadès n'était pas son oncle ? Tu ne comprenais pas. Tu fronçais les sourcils en lui lançant un regard. Tu avais cette grimace, à la fois idiote et mignonne, qui remontait une partie de ta lèvre supérieure. Tu avais vraiment une tête d'abruti quand tu la faisais. Tu finissais par secouer la tête pour ne plus y penser et écoutais ce qu'Olya te disait. Toi, peur ? Un soupir t'échappa. Le genre de soupir entre le rire et l'exaspération. Tu n'avais pas peur. Entre vous deux, c'était elle la peureuse. Celle qui n'avait pas de force, et qui avait du mal à utiliser son don. Tu la voyais tellement souvent que tu le savais. C'était comme un cercle sans fin : tu chassais, tu la voyais, vous vous entraidiez. Et tu la quittais, une fois le boulot terminé. Tu quittais cet état d'esprit, celui qui te rendait protecteur envers elle. Tu redevenais froid, distant, inaccessible. Peut-être était-ce une manière de te protéger. Te protéger d'elle ? Oui. Car, tu l'avais compris depuis belle lurette, Olya était l'une des seules personnes à briser ta carapace. Celle que tu t'étais forgée dès ton entrée au QG. Elle la brisait sans remord, peut-être ne s'en rendait-elle pas compte. C'était cette chose que tu aimais et détestais le plus, chez elle : elle était une tigresse. Et elle connaissait tes points faibles. Vous vous connaissiez mieux que personne, à vrai dire. Elle savait des choses sur toi, que tu ne disais à personne. C'était pareil pour toi. Ce soir, elle avait découvert ton côté doux. Ce soir, elle a pu réaliser que tu étais bien le fils d'Hébé. Alors, non, tu n'avais pas peur. Certes, tu lui avais tenu la main, et c'était une première, car vous étiez plutôt du genre à vous envoyer des piques ou des déchets trouvés dans les poubelles. Certes, tu avais été doux, différent. Mais ce n'était pas pour ça. C'était parce qu'elle avait brisé ta carapace. Tu te sentais faible. Tu ne voulais pas qu'on le sache. Mais ça, évident, tu étais incapable de le lui dire. Foutue fierté. Car, comme elle le disait, vous ne faisiez rien de mal. Vos parents divins pourraient se jeter sur la gueule, ce n'était pas votre problème. Tu le savais, et tu espérais que c'en soit de même pour elle. Vous étiez encore des enfants, en fin de compte. Vous ne faisiez rien de mal.

Tu avais juste soupiré en te relevant. Puis tu lui avais donné du chocolat, en lui ordonnant presque d'en manger. Tu n'étais pas le genre de gars à donner sa nourriture. Non, si on voulait tes pâtes, il fallait t'envoyer dire coucou aux pigeons. Mais là, tu avais voulu le faire. Et tu ne l'as pas regretté, quand vos mains se sont frôlées. Un courant électrique t'a parcouru. Tu l'as ignoré du mieux que tu pouvais, regardé droit devant toi et tu as fini tes carrés. Tu attendais que ta rousse se relève pour partir. À croire que tu l'accompagnais. Au fond de toi, dans un coin, il y avait un mini-Ethan. Il chantait et dansait partout, parce que tu l'avais aidé. Tu avais soigné Olya. Ces magnifiques syllabes. C'était le principal. Alors, intérieurement tu refaisais le Carnaval de Rio, et extérieurement tu étais neutre. Les sourcils légèrement froncés, la mâchoire serrée, les yeux toujours un peu plissés.

Tu l'as vu se raidir, du coin de l’œil. Lèvres pincées, les yeux fixés sur toi, puis sur la route. Ses beaux yeux verts. Elle se cassait. Note pour plus tard : apprendre à sourire. De toute urgence. Quoi, madame était vexée ? Déçue ? En colère ? La connaissant, peut-être les trois. Tu soupiras et levais les yeux au ciel. Elle ne changerait jamais. Olya te désespérait, pire que ta foutue groupie – masculine – au QG. Parce que tu aurais beau menacer Olya de la poignarder, elle s'en foutrait. Tu n'arrivais pas à lui rabattre son clapet.

Ta main se referma sur son bras. D'abord durement, car tu n'avais pas maîtrisé ta force. Tu voulais juste la retenir. Tu as desserré ta prise, rapidement. Elle s'était déjà tournée vers toi pour te hurler dessus. Ce que tu foutais ? Tu n'en savais rien ! À croire que le petit gars dans ta tête avait pris les commandes. Tu regardais ta rousse, les yeux brillants. Tu ne voulais pas pleurer. Ou peut-être que si, mais pas de tristesse. Là, tu savais surtout que tes pupilles se dilataient. Encore une fois, ton cœur voulait faire une promenade. Tu serrais de plus en plus la mâchoire. Tu avais envie... tu ne savais pas. De hurler, peut-être. De te hurler dessus pour ta stupidité. Tu revins à la réalité quand Olya essaya de retirer son bras. Automatiquement, tes doigts se resserrèrent autour de leur prise. Tu l'entendais te demander de le lâcher, mais tu ne l'écoutais pas. Tu avais l'impression d'être un psychopathe, là.

Le vide. Tu ne sentais plus sa peau contre la tienne. Tu clignas des yeux et la regarda, la bouche entrouverte. Tu voulais dire quelque chose, mais elle ne t'en laissa pas le temps. Elle t'engueula, à la place. Et ce qu'elle disait te faisait mal. Ses mots étaient comme des coups de marteaux, marteaux qui s'écrasaient sur ta carapace. Elle n'était plus aussi solide que d'habitude. Elle se brisait facilement. Tout comme toi. Ton problème ? Tu avais un problème, et tu aurais bien voulu le lui dire : tu ne contrôlais plus rien. C'est pourquoi tu réduis la distance entre vous et posa tes lèvres sur les siennes.

Ce n'était pas forcément doux. Si tu n'avais pas visé, tu te serais écrasé sur elle, et vous seriez juste deux limaces. Deux limaces en train de se rouler des pelles. Tu sentais qu'elle ne bougeait plus. Qu'elle avait sa main sur ton bras. Tu ne cherchais pas à approfondir. Tu te contentais de la regarder, bien que ça te fasse bizarre. Il n'y avait aucun papillon dans ton ventre. Tu t'attendais à quelque chose de génial, et tu t'étais trompé. C'était juste... un baiser. Un baiser forcé. Mais Olya ne te repoussait pas. Tu rompis le contact, sans vraiment savoir pourquoi. Vos lèvres étaient toujours aussi proches. Le baiser ne fut coupé qu'une seconde, comme si tu devais juste reprendre ta respiration. En réalité, tu essayais de calmer les tremblements de tes mains. Tu posas une seconde fois ta bouche sur la sienne, bien plus conscient de ce que tu faisais, y mettant une légère pression. Si elle ne répondait pas, ça voulait dire qu'il n'y avait rien. Si elle répondait... peu importe. L'une de tes mains glissa jusqu'à sa nuque, passant doucement dans ses cheveux roux. Tu attendis qu'elle ferme les yeux pour faire de même. Même si ça ne t'aidait pas à trouver la magie dans ce baiser. C'était peut-être un peu trop brusque pour ça.

Cette main sur ton bras te faisait frissonner. C'était la seule chose apaisante. La seule chose que tu appréciais vraiment. Les lèvres d'Olya étaient douces, tu ne disais pas le contraire. Mais tu préférais largement sentir sa peau contre la tienne. La voix dans ta tête te chuchotait qu'il y avait quelque chose. Tu l'ignorais, encore et toujours, mais savais au fond de toi-même que c'était trop tôt pour un baiser. Pas avant le troisième rendez-vous. Ce n'est pas pour ça que tu coupas le baiser. Ce n'était pas parce que tu manquais d'air. C'était parce que tu venais de réaliser qu'un papillon avait essayé d'emménager dans ton estomac.

Tu as rouverts les yeux, presque lentement, et tu l'as regardé. Vous vous êtes regardés. Les yeux brillants, collés, sa main sur ton bras, la tienne sur sa nuque. Vous vous êtes fixés comme deux enfants, perdus. Vous vouliez faire comme papa et maman. La première pensée qui te vint fut : tu avais raison de t'être brossé les dents avant de partir. On pouvait faire mieux. Surtout que tu fixais Olya, la bouche entrouverte, comme un idiot. Tes doigts ont glissés le long de sa nuque, tu es revenu sur Terre. Elle aussi, apparemment. Tu as vu son regard changer, se transformer en amertume, en colère. Elle déconnait, pas vrai ?

« C'est ce qu'on appelle un baiser. Tu ne pouvais t'empêcher de sortir, sarcastique. Tu... O... Tu grognais un instant en respirant profondément. O-ly-a. Tu aimais prononcer son nom de cette manière. Je ne sais vraiment pas pourquoi j'ai fait ça, et même si j'ai... disons que ça ne m'a déplu pendant une seconde, j'aurais dû... attendre le troisième rendez-vous. Troisième rendez-vous qui n'arrivera jamais. »

Tu retirais ta main et la posais sur la sienne. Vous deviez vous éloigner. C'était mieux pour vous. Pourtant, en la touchant, tu n'as pas pu t'en empêcher : tes yeux se sont reposés sur elle. Sur ses yeux, sur son nez, sur sa bouche. Tu as déglutis. Les hormones. C'était forcément ça.

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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptySam 27 Fév - 14:05



≈  i'll be there to fall into the dark. your pastimes consisted of the strange, and twisted and deranged, and I love that little game you had called crying lightning.©lemonpie.

Dès l’instant où il avait décollé ses lèvres des tiennes, ton regard s’illumina d’un éclat indéchiffrable. L’espace d’une seconde, une lueur féroce s’alluma dans tes yeux miels, telle une flemme piégée dans la glace, puis s’éteignit. Tes iris étaient posés sur Ethan. Plus les instants passaient, plus il te semblait que son regard te transperçait la peau de belle assurance et d’ironie, te dénudant jusqu’à l’os. Ton cœur affolé palpitait de plus belle, et cette sensation inconnue que tu ressentais pour Ethan était aussi étrange qu’un élancement soudain. Tu n’étais pas du genre à céder à la panique, en effet, la peur était un sentiment qui ne t’avais jamais affecté grandement, pourtant, l’angoisse qui t’étreignait en ce moment même était très inhabituelle, presque irréaliste. Pourquoi Ethan te faisais ressentir des choses pareilles ? Je ne sais vraiment pas pourquoi j'ai fait ça, et même si j'ai... disons que ça ne m'a déplu pendant une seconde, j'aurais dû... attendre le troisième rendez-vous. Troisième rendez-vous qui n'arrivera jamais. Tu lui jetas un bref coup d’œil : quoi, il se défendait ? Sa main glissa le long de ton bras pour atterrir sur ta main, un frisson de chaleur parcourra ton corps, tel une décharge électrique. Tu t’éloignas de lui. Tu seras les poings et enfonças tes ongles dans la chair de tes paumes. Alors que tu aurais dû être soulagée de rompre ce contact avec Ethan, ta colère et ton amertume s’intensifia. Tes yeux brulaient d’un feu glacial, dans tes orbites marron. Un léger sourire étira les lèvres pâles d’Ethan, ce sourire n’augurait rien de bon. Son visage ne trahissait que de l’envie. Cette envie malsaine de te voir en colère, de te voir énervée. Te voir craquer une bonne fois pour toutes. T’as raison, il n’y aura jamais de troisième rendez-vous. Il n’y en aura même aucun. Je ne comprends pas pourquoi tu as fait... ça. Je ne sais pas, je ne comprends pas. C’est quoi ton problème avec moi à la fin ? Tes nerfs étaient à vifs. Quand tu avais embrassé Ethan, il y a quelques instants, tu ne t’étais sentie ni bien, ni à l’aise, ni en sécurité. Tu avais eu l’impression qu’une veine s’était ouverte en toi, répandant un liquide plus chaud, plus amer, plus sucré que ton sang. Quand vous vous êtes éloignés l’un de l’autre, c’était devenu pire. Cette sensation coulait dans ton corps, rejettent une chaleur désagréable sur ta peau. Tu pestas intérieurement contre ta faiblesse, puis fis un pas de côté et serras les dents quand tu sentis la blessure de ta cuisse de rouvrir. Tu baissas les yeux : le cuir de ton pantalon et le bandage fait par Ethan étaient immaculés de sang. Tu savais que c’était le tien. Tu t’adossas au mur le plus proche en t’efforçant de t’éloigner le plus possible du garçon. Un violent vertige te fit chanceler ; la douleur irradiait dans ta jambe sans le moindre répit. Tu t’efforças de l’ignorer. Ne t’approches pas de moi Ethan, je n’ai pas besoin de ton aide. Ta gorge se serra, t’empêchant de continuer de parler.  Ton cœur s’était mis à battre au rythme des pulsations douloureuses dans ta jambe. Malgré tes médiocres menaces, Ethan se rapprocha de toi, une lueur de défi dans le regard. Il posa sa main sur la tienne ; aussitôt le contact établi, une nouvelle force te vint. Il exerçait son pouvoir sur toi comme si tu n’étais pas Olya, comme si t’étais juste normale. Après un soupir résigné, tu t’écartas. Ne me touche pas Ethan. Ta voix résonna avec une intensité inhabituelle dans le silence des lieux. C’était à se demander si Ethan était réellement avec toi. Cette pensée te donna la chair de poule. A cet instant, un bruit retentit au-dessus de ta tête. Tu parcourus la ruelle du regard : les murs, le sol, les coins, les ombres immobiles. Rien. Soudain, ton cœur s’affolas quand quelque chose s’écrasas lourdement sur le sol, tout près de toi. Tu entendis Ethan pousser un cri étouffé alors qu’un centaure venait de débarquer devant toi. Avant même qu’il ne puisse te toucher, tu plongeas sur ton épée qui était restée au sol. Pourtant, tu te rendis compte que ce n’était pas toi qu’il visait, mais Ethan. Attention ! Tu avais crié si fort que la bête s’était arrêtée et tournée vers toi. Pourtant, son attention principale restait sur Ethan. Pourquoi faisait-elle une fixette sur lui ? Tu essayais tant bien que mal de te remémorer les cours au QG qui expliquaient le fonctionnement d’un centaure : ils aimaient la viande d’humain vierges. Merde alors. Ethan, prend ça et vise lui le cœur. Je me charge de son deuxième. Tu lui avais balancé ton épée alors que tu empoignais déjà ton poignard planqué dans l’une de tes bottes. Tu te concentras pour viser le haut de sa poitrine et lanças le couteau sur l’homme-cheval. Il lui atterrit dans le cœur. Ethan, quant à lui, venait de planter l’épée dans le deuxième organe de la bête. Elle tomba lourdement au sol avant de se transformer en un tas de poussières. Tu poussas un lourd soupir explicatif de ton soulagement, puis, tu redressas la tête, tes cheveux roux décoiffés, et regardas intensivement Ethan. Une barre traversait ton front alors que ton regard trahissait plus de dureté que d’habitude. Tu attendais son attention. Ethan, dit moi ? Tu es vierge ?
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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptySam 27 Fév - 18:18

Olya & Ethan
“ Apprends à marcher avant de chasser. ”
O
lya s'était dégagée. Comme si tu étais le mal incarné. D'un côté, tu l'étais. Tu n'étais pas l'ange gardien de la rousse, c'était même le contraire. Tu lui attirais des ennuis, et elle aussi. Mais entre vous deux, c'était elle l'ange. Celle qui vous sortait tous les deux des emmerdes. Toi, tu ne faisais que l'aider à réfléchir. Tu la poussais dans un coin, faisais le sale boulot et vous vous engueuliez, pour finalement vous entraider. Enfin, c'était ce que tu aimais penser. Alors, en voyant qu'elle s'était dégagée et qu'elle semblait de plus en plus en colère, tu as souris. Doucement, juste de quoi montrer tes fossettes. Un petit sourire malsain, ceux que tu sortais tout le temps. Parce qu'au fond, ton visage en lui-même était malsain : peau trop pâle, lèvres trop ternes, yeux à la fois trop sombres et trop clairs. Tu avais une tête d'innocent, et c'était peut-être ça, le plus flippant. Tu voulais juste la voir s'énerver un peu plus, piquer une crise, parce que c'était drôle. Ses yeux brillaient, elle ressemblait parfois à un oiseau quand elle balançait ses bras dans tous les sens et... elle était adorable. Tout simplement. De plus, tu pourrais la calmer. Savoir ça te faisait plaisir.

Elle t'a dis qu'il n'y aurait aucun rendez-vous. Au moins une chose sur laquelle vous étiez d'accord. Il n'y aurait aucun rendez-vous entre vous deux. Jamais. Tu préférais combattre une armée de harpies. De toute façon, l'invité refuserait toujours. L'autre irait sûrement vomir dans un coin. Et puis, tu te voyais mal assis à une table, avec elle, ta main dans la sienne. Brr. Tu aimais sentir sa peau sur la tienne, mais il ne fallait pas abuser. Pourquoi tu l'avais embrassé ? Tu ne savais pas non plus, tu t'étais juste... mis en pilotage automatique. Tu haussais les épaules, parce qu'il n'y avait rien à dire. Et puis... tu réfléchissais à sa dernière question. Ton problème avec Olya ? C'était elle le problème. Elle toute entière. La rousse avait aussi un problème avec toi.

« Et c'est quoi ton problème avec moi ? Tu demandais en sachant qu'elle ne répondrait peut-être pas. »

Tu la voyais serrer les dents. Baisser les yeux. Les tiens se baissèrent aussi : sa blessure s'était rouverte. Bon sang, vous étiez pas doués. Tu devrais t'entraîner, et elle devrait apprendre à marcher. En bon fils d'Hébé, tu t'approchais d'elle avec comme intention de la soigner, alors que ton sourire s'était perdu. Elle s'était adossé au mur, chancelait et tu savais qu'elle allait tomber. C'était l'évidence même. Et cette gourde disait qu'elle n'avait pas besoin de ton aide. Tu levais les yeux au ciel en continuant de t'approcher. Manquerait plus qu'elle tombe dans les pommes. Au moins tu pourrais la soigner, si ça arrivait. Alors, par Bouddha, qu'elle fasse un malaise !

Une fois près d'elle, tu lui lanças un regard. Le fameux regard du « vas-y, repousses-moi ». Tu posais ta main sur la sienne. Elle se reculait, soupirait et te demandait de ne pas la toucher. Tu fronçais les sourcils et soupirais aussi. Sale gourde. Tu allais l'insulter – et le regretter – quand quelque chose te projeta en arrière. Aussitôt, tu étouffas un cri de douleur, replié contre toi-même. Tes yeux se tournèrent vers la chose qui t'avais envoyé au sol : un centaure. Bordel, c'était ta journée. Il allait te bouffer, parce que t'étais encore vierge. La prochaine fois, tu coucherais avec une fille avant d'aller chasser les monstres.

Tu l'avais entendu crier. Presque hurler. Attention. Et ce putain de centaure qui ne te quittait pas des yeux. Bordel, t'étais vraiment le seul vierge dans cette rue ?! La voix d'Olya. En l'entendant, tu tournais la tête vers elle. Elle t'envoyait son épée. Tu l'attrapais et suivais ses instructions, tout en essayant de ne pas recevoir un coup de plus. Tu fis comme la rousse : tu visais le cœur du centaure. Tu n'étais pas un pro de l'épée, mais c'était comme un couteau. Un couteau plus gros, certes, mais un couteau quand même !

Une fois le centaure terrassé, tu t'essuyais le front, la respiration haletante. Sans Olya, tu serais peut-être mort. Tu reculais jusqu'au mur et reprenais lentement ta respiration. Tu soupirais en sentant le regard de la rousse sur toi et tournais les yeux vers elle, clairement blasé. Son regard t'intrigua, pourtant : elle semblait à la fois inquiète et intriguée. Décidément, elle aimait mélanger les émotions.

Sa question te fit froncer les sourcils. Non, non, t'étais juste le fils caché d'Artémis. Tu penchas ta tête sur le côté et la fit poireauter quelques minutes. Pas pour reprendre ta respiration, mais pour l'énerver.

« Non, c'est juste mon parfum « sentir le vierge et attirer les centaures ». Tu disais, sarcastique. Bon, t'es... encore blessée... espèce de gourde. »

Tu te rapprochais d'elle, en essayant d'ignorer la douleur dans ta propre jambe, et lui fit signe de ne pas bouger sinon tu la tuais. Sérieusement, tu aurais pu te soigner toi ! Mais non, tu t'occupais d'elle, alors que ta pauvre jambe avait failli se faire piétiner par un centaure. Tu posais une nouvelle fois ta main sur sa blessure, doucement, et commençais à la soigner. Tu n'osais pas la regarder. Et tu n'osais pas tenir sa main. Si c'était pour l'embrasser de nouveau, non merci.

Après l'avoir soigné, tu dirigeais ta main vers ta propre jambe. Puis tu réalisas que tu ne pouvais pas – ou pas encore – soigner les ligaments. Donc, tu te retrouvais à boiter comme un canard sorti de l’œuf.

« Note pour plus tard : coucher avec quelqu'un. De toute urgence. Tu pensais à voix haute, blasé. »

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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptySam 27 Fév - 22:08



≈  i'll be there to fall into the dark. your pastimes consisted of the strange, and twisted and deranged, and I love that little game you had called crying lightning.©lemonpie.

Aussitôt cette phrase prononcée, Ethan devint écarlate et tes pommettes scintillantes s’empourprèrent. Tu dévisageais le garçon, d’un œil hagard, alors que tu attendais sa réponse. Au fond, de tout ce que pouvait dire Ethan, tu connaissais déjà la vérité sur le sujet, même si il avait décidé de te mentir. Ethan était vierge. Ça sonnait bizarre, étrange, dans le fond de ton esprit. Vingt-quatre piges, et rien. Toi, t’avais déjà eu le droit à plusieurs rapports, peut-être même trop, pour ton jeune âge. Tu tournoyais, tu dansais entre les garçons, sans te rendre compte que tes actes étaient parfois trop. Tes yeux miels fixaient ceux d’Ethan, qui ne répondait pas. Il tournait en rond, repoussait ta question. Quelques instants passèrent, et tu sentis tes ongles se planter dans la chair de tes paumes. Ethan fronçait les sourcils, toi, tu t’énervais. Tu portas ton ongle à ta bouche, pour en mordre le bout. « Non, c'est juste mon parfum « sentir le vierge et attirer les centaures ». Ton de voix qui puait l’ironie et le sarcasme. Il n’allait donc jamais s’arrêter. Un sourire transperça tes lèvres pales, ce qui trahissait ton amusement. Le fait qu’Ethan avoue être vierge te faisait quelque chose. Ça lui ajoutait une certaine valeur. Une médiocre valeur pour un con comme lui, mais ça lui en rajoutait quand même. « Bon, t'es... encore blessée... espèce de gourde. » Il s’était vivement approché de toi, posant de nouveau une main sur ta cuisse, un regard menaçant dans ses prunelles. Quel homme. Tu n’avais même pas remarqué sa blessure, alors que lui, essayait de se concentrer pour te soigner. Il détournait le regard, cherchant à éviter le tien. Puis, il s’écarta d’un geste brusque. Quelques instants passèrent. Tu te rendis compte rapidement que la jambe d’Ethan en avait pris un coup. Il posa sa paume sur sa propre jambe, cherchant à se soigner lui aussi. Il était blessé. Quel con, il essayait de te ressembler ou quoi ? T’étais pas fière au fond, de te montrer comme ça devant Ethan. Blessée, faible.  Il pouvait enfin voir ton vrai visage, il pouvait te percer à jour. « Attend, je vais t’aider. » Tu t’étais dirigée vers lui, avant de lui prendre la main. Tu lui dessinas une rune de guérison sur le haut de sa paume, avant de resserrer tes doigts sur les siens. Putain, Olya, qu’est-ce que tu foutais ? Tu retiras vivement ta main de la sienne. « Oh merde, j’suis désolé. » Tes iris étaient pointés sur la blessure d’Ethan. Au fond, tu espérais qu’il allait guérir. C’était de ta faute tout ça, si tu avais battu cette chimère, vous n’en seriez pas là. Et Ethan ne t’aurait pas embrassé. Une ombre passa sur ton visage, enlevant cet éclat dans tes prunelles pour le remplacer par un regard éteint. Ce baiser n’avait pas eu lieu pour toi. Il n’y avait eu aucun frisson, aucune passion. Il n’y avait rien eu. Même pas un brin d’envie. C’était faux, ça sonnait mal. C’était juste un accident, rien d’autre. Pourtant, plein de questions te tournaient dans la tête. Pourquoi avait-il fait ça ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui l’avait poussé à agir comme ça ? Et pourquoi, au fond de ton cœur, tu avais envie de recommencer ? Peut-être pour te rassurer. Pour te prouver que il n’y avait rien entre lui et toi, que quand tu l’embrassais, c’était le vide total. Pas de sentiments, pas de sensations. Rien. Tu reportas ton ongle à tes lèvres.  « Maintenant on est quitte, tu peux partir. » Ta voix se voulait plus agressive que prévue, et ton regard plus dur. T’avais envie qu’il parte d’ici, et qu’il se barre. Tu ne voulais plus voir sa tête. Ses yeux bruns. Ses jours roses. Ses lèvres pales. Son regard étincelant. Tu ne voulais plus de lui, c’était simple ; bien qu’une part de toi mourrait d’envie de se jeter dans ses bras. Tu repoussas cette envie dans l’endroit le plus sombre de son esprit, où tu savais qu’elle resterait enfermée. « Dégage Ethan, rentre voir les autres Mountebanks, ou je ne sais pas, quelqu’un d’autre que moi. Juste dégage ». Tu réprimas un gloussement. Tes bras tremblaient de plus belle, tu serras les poings. Aussi loin que tu te se souviennes, tu avais toujours réussi à contrôler ses tremblements ainsi que son cœur. Aujourd’hui, tout semblait bouleversé. Ton monde s’était renversé, ta routine avait éclatée. Après cette soirée, plus rien ne serait pareil avec Ethan. Tu le savais. « Ethan ? Ce bisou, les monstres, ma blessure, la soirée. Rien ne s’est passé. On ne s’est pas vu. Compris ? » Tu seras ton poing de plus belle, stoppant tes tremblements. Stoppant ta frayeur. Stoppant tes sentiments. Tu ne serais plus jamais faible devant lui. C’était décidé. Tu l’avais décidé.

Qui es-tu Olya ? Qui est-il ? Qui êtes-vous ? Bien plus que la plupart des personnes. Des cons, des rejetés, des bannis. Vous êtes tourmentés, un peu bouleversés. Votre monde instable s’est effondré, tout ce que vous avez fondé, ce mélange  d’amertume et de protection, envolé. Tout est parti. En une seule soirée. En un seul baiser.
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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyDim 28 Fév - 1:46

Olya & Ethan
“ Apprends à marcher avant de chasser. ”
E
lle allait t'aider ? Elle se prenait pour toi ? Tu serrais les dents, plus humilié qu'autre chose, et tournais la tête vers Olya. Même décoiffée, tu la trouvais jolie. Enfin, jolie... disons jolie, pour une gourde de Shadowhunter. Tu n'avouerais jamais qu'elle était jolie tout court, entre l'humaine et la Déesse, une demi-Déesse quoi. C'était ce qu'elle était, biologiquement, mais c'était bien plus que ça. Olya n'était pas la perfection, tu le savais, aussi bien dans le physique que dans le caractère, mais tu arrivais à l'apprécier. À la supporter. Et elle y arrivait aussi, peut-être un peu moins. Tu la poussais souvent à bout, bien trop souvent à vrai dire. Mais ce n'était qu'un jeu, le jeu de la provocation. Il y avait parfois du désir, en tout cas de ton côté. Pour elle, tu ne savais pas. Il y avait parfois du désir, mais ce désir était vite remplacé par du dégoût. Eurk.

Elle avait attrapé ta main. Dessus, elle dessinait une rune de guérison. Tu fermais les yeux et fronçais les sourcils. La... ça ne faisait pas spécialement du bien. Et elle resserrait ses doigts autour des tiens. Tes paupières se rouvrirent, tes yeux se posèrent sur elle et tu fronças encore plus les sourcils, l'air de lui demander ce qu'elle foutait. Elle les retira rapidement. Tu n'avais pas apprécié, mais ça ne t'avais pas déplu. Une sorte d'entre-deux, comme avec ta mère biologique. Tu t'en fichais. Elle aurait pu le faire, tu voulais juste savoir pourquoi. Olya pouvait attraper ta main, si elle le voulait : tu voudrais juste qu'elle te dise le pourquoi du comment. Tu avais besoin qu'elle te donne une raison, un point c'est tout.

Il y eut un silence. Tu voyais ses yeux, ses sourcils, son visage. Elle réfléchissait. La petite rousse réfléchissait, mais tu ne savais pas à quoi. Tu la laissais faire. Si tu étais bien respectueux d'une chose, c'était ça : quand on réfléchissait, on ne dérangeait personne. Donc, personne n'avait le droit de nous déranger en retour. On pouvait trouver de bonnes idées en réfléchissant. On pouvait parfois même sauver des vies. Si elle rêvait, tu te serais dépêché de l'embêter. C'était ce que tu faisais de mieux, la sortir de ses pensées. Tu aimais ça, tu l'avouais. Tu aimais voir la brume dans son regard partir, faire place à ce petit soleil qui s'étendait en vert. Donc, tu la laissais faire, pendant quelques minutes. Peut-être quelques secondes, le temps c'était quelque peu arrêté pour toi. Et quand Olya parla, tu reçus un coup dans la tête.

C'était violent. Son ton était violent. Tu pouvais partir ? Tu pouvais partir ? Tu pouvais putain de merde tu la haïssais qu'elle bouffe ses intestins partir ? Mais non ! Même pas... même pas... MÊME PAS ! Tu pouvais... Non. Mais. Non. Juste. Dégage ? Okay, t'allais partir. Tu te levais et claudiquais vers un autre endroit. T'irais peut-être boire un coup, va savoir. Tu ne voulais plus entendre parler d'elle. Pourtant, quand elle te demanda de ne rien dire à personne, que vous ne vous étiez pas vus, tu te stoppas. Bordel. Et dire que tout le monde pensait que tu étais méchant. Non, juste normal, juste humain. Un petit gamin, un petit Bart dans l'âme. Là, tu étais méchant. Psychopathe. T'allais la faire flipper.

Tu te tournais lentement vers Olya, les yeux brillants et un petit sourire sur le visage. Tu t'approchas en boitant discrètement. Elle allait chialer. Tu as mis un genou à terre, posé ton bras sur l'autre et ton visage s'est rapproché du sien. Avec ton sourire malsain. Tu as haussé les sourcils, puis tu as murmuré :

« Je ne t'ai pas vu ? Je n'ai pas vu tes cheveux blonds-vénitiens, ta peau pâle, tes yeux verts sombre ? »

Ta main de libre se plaqua contre le mur derrière-elle. Tu te rapprochas un peu plus, pour que vos lèvres se frôlent. Tout ce que tu souhaitais, en cet instant, c'était détruire le peu de confiance qu'elle avait récupéré. L'écraser entre tes mains. Tu voulais la voir trembler. Un peu comme toi, bien que ce soit de rage. Une sorte de rage inconnue, contenue avec difficulté. La rage que tu contenais depuis votre première rencontre. Quand tu te retenais de craquer, pour toutes les conneries qu'elle te faisaient vivre. La rage que tu contenais, parce qu'elle était elle. Les trois syllabes. O-ly-a.

Ton visage se décala brusquement vers son oreille et sa joue. Automatiquement, tu collais ton nez contre sa peau, le frottant presque. Si elle voulait du malsain, elle allait être servie. Ta bouche se colla finalement contre son oreille. Tu soupiras doucement dedans, comme pour lui donner des frissons.

« Tu ne veux pas que je parle de ce baiser ? De nos lèvres collées ? De la chimère qui a failli te tuer ? De la façon dont... Tu déplaçais la main sur ton genou jusqu'à sa cuisse. ... j'ai posé ma main sur ta cuisse ? Rien ne s'est passé ? Tu en es sûre, Olya ? Demandais-tu en détachant chaque syllabe. »

Tes lèvres descendirent jusqu'à sa mâchoire. Tu déposas un baiser dessus, qui était plus censé la répugner que l'exciter. Tu relevas les yeux vers elle. Tes ongles se plantèrent dans sa cuisse. La main contre le mur se dirigea vers sa veste : tu tiras doucement dessus, pour dévoiler son épaule, toujours couverte. Heureusement pour elle. Tu retirais tes ongles de sa cuisse et mettais ton visage à la même hauteur que le sien, en caressant sa joue du bout du pouce. D'un côté, tu te répugnais toi-même. De l'autre, tu adorais ce côté de ta personnalité.

« Compris. Tu disais en te relevant. »

On pouvait te traiter de fils d'Hébé. Tu étais fier de toi.

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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyDim 28 Fév - 14:32



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Ses yeux s’étaient allumés d’un éclat inquiétant, presque malsain, que tu n’avais encore jamais vu dans ses prunelles. Son sourire en coin, qui soulignait ses lèvres pales, n’augurait rien de bon. Il se rapprochait doucement de toi, laissant trainer l’instant, avant de se coller à toi. Il avait haussé les sourcils, son expression était ironique, sarcastique, mais tu arrivais à percer de la colère, de la haine dans son regard. Tu sentais son corps chaud, bouillant comme de la lave, contre le tien. Ses yeux sur toi, transperçant ta peau jusqu’à l’os. Sa bouche près de la tienne, presque à sa coller contre l’autre. « Je ne t'ai pas vu ? Je n'ai pas vu tes cheveux blonds-vénitiens, ta peau pâle, tes yeux verts sombre ? » Il se rapprocha encore plus de toi, tu sentais tes lèvres à quelques centimètres des tiennes, la main qui venait de se plaquer contre le mur derrière toi. Tu reculas, tenant en vain de t’échapper de son emprise, mais le mur vint cogner ton dos. Tu t’éloignais le plus possible de lui, planquant ta tête contre la façade de brique, pourtant, tu sentais son souffle chaud se rapprocher dangereusement de ta nuque. Il détourna vivement la tête pour plaquer ses lèvres contre ton oreille. Il soupira lentement dedans. Un frisson glacé parcourra ton corps entier. Ton visage se crispa. « Tu ne veux pas que je parle de ce baiser ? De nos lèvres collées ? De la chimère qui a failli te tuer ? De la façon dont... » Il s’arrêta, avant de glisser sa main sur ta cuisse. Tu réprimas un gloussement. « ... j'ai posé ma main sur ta cuisse ? Rien ne s'est passé ? Tu en es sûre, Olya ? » Il avait pesé ses mots. Ils étaient lourds sur tes épaules. T’avais l’impression que chaque syllabe avait été un coup de poignard un plein cœur. Que tes organes avaient tous arrêtés de fonctionner. Tu sentis les lèvres brulantes d’Ethan glisser sur ta peau, pour atterrir sur ta mâchoire. Il y déposa un baiser. Tu dégageas ta tête à ce moment, essayant encore une fois de lui échapper, mais il serait encore plus ses mains autours de ton corps, avant qu’il ne plante ses ongles dans ta cuisse. Tu ne pus t’empêcher de lâcher un cri, qui ressemblait plus à un son étouffé dans le fond de ta gorge. Il porta son autre main vers ta veste en cuir, pour te dénuder l’épaule. T’avais envie de vomir. Ta blessure te lançait alors qu’Ethan continuait à enfoncer ses doigts dedans. Son corps contre le tien n’était pas quelque chose d’agréable, et sa main sur ton épaule te donnait envie de le frapper de pleins poings. Quelques instants passèrent, sans que rien ne se passe, puis, il retira ses ongles de ta blessure avant de caresser ta joue à l’aide de son pouce. « Compris. » En entendant ce mot, une rage indéchiffrable s’empara de toi. Tes prunelles s’intensifièrent et ton visage ne dégageait que de la colère. Il ne cherche qu’à t’énerver. Tu baissas le regard vers tes poings. Ils semblaient à deux doigts d’exploser tellement tu les serrais. Puis, tu reportas tes iris vers les siens. C’était vrai. Il ne souhaitait que ça. Juste que tu t’énerves. Tu décrispas tes doigts, et ton visage s’adoucit. Un sourire amical, vint se dessiner sur tes lèvres. Tu t’approchas de lui, collas ta main sur sa joue d’un geste tendre, doux, presque trop. Tu rapprochas tes lèvres des siennes, ton regard transperçant le sien. Puis, décollas ta main, avant de le gifler. Tu n’avais pas mesuré la force que tu avais mise dedans, mais tu n’éprouvas pas de pitié pour Ethan pour autant. « Ethan, la prochaine fois que tu me touches, tu n’auras pas une simple gifle, mais bien plus. Tu me comprends ? » Il avait posé une main sur sa joue qui semblait à vif. Tu ne l’avais pas loupé. Pourtant, à le regarder, tu éprouvais une certaine satisfaction. Ce mélange malsain qui te donnait du plaisir à le voit souffrir, à voir ses prunelles se remplir de rage. Tu savais qu’il allait répliquer, qu’il allait te frapper. Rien qu’à voir son visage, tu le sentais. Tu t’en foutais pourtant. Qu’il le fasse, tu l’attendais. « Ne m'adresse plus jamais la parole Ethan. Ne m'approche plus. Pour moi tu es mort ce soir » Pourtant, tu savais que ça n’était pas le cas. Il ne pourrait jamais disparaitre de ta vie. Jamais.
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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyDim 28 Fév - 15:18

Olya & Ethan
“ Apprends à marcher avant de chasser. ”
T
u le sentais. Tu sentais ses frissons. Sa peau contre la tienne. Peut-être même ses émotions, bien que tu ne sois pas fils d'Aphrodite. Là, à cet instant, tu étais comme un lion en cage. La folie en toi se libérait. Elle frappait contre les barreaux, hurlait, faisait un boucan monstre. Tu en avais presque mal à la tête. Alors, pour que les hurlements cessent, pour être tranquille et serein, tu obéissais. Comme un gentil toutou. Tu murmurais ces paroles au creux de son oreille. Tu plantais tes ongles dans sa peau, en ignorant ses plaintes. Compris. La folie allait prendre fin. Tu pouvais partir.

Tu t'étais levé, tu l'avais ignoré, prêt à lui tourner le dos. Ton sang battait dans tes temps. Comme des tambours, des tambours douloureux. L'adrénaline ou la rage, peut-être les deux mélangés. Tu ignorais la colère d'Olya, en espérant la faire craquer. C'était ce que tu voulais. La mettre en colère. C'était ton plaisir personnel, la mettre en colère. La voir craquer, voir son visage rougir, ses sourcils se froncer. Peut-être même l'entendre hurler. Tu ne l'avais jamais entendu hurler. Pas vraiment. Les insultes étaient comme insonores à tes oreilles.

Le sourire malsain sur ton visage s'effaça en voyant ses traits d'adoucir. Qu'est-ce qu'elle faisait ? Là, c'était toi qu'elle énervait. Cette gourde se prenait vraiment pour toi. Son sourire doux ne t'inspira rien de bon. Elle préparait quelque chose. Pourtant, bien que tu aurais dû reculer, tu la laissais faire. Sa main se posa sur ta joue. Sa peau était douce. Si vous n'étiez pas ennemis, tu aurais volontiers appuyé ta joue contre sa paume, comme un petit chien. Mais vous étiez ennemis, et tu devais avouer que ça ne te dérangeait pas plus que ça. C'était drôle. Vos lèvres presque collées, vos yeux qui fixaient l'autre. Tout dans cette relation était drôle.

Ce qui était moins drôle, ce fut la gifle que tu te pris. Violente. Ta tête bougea légèrement, et tu sentais les larmes venir. Tu clignas plusieurs fois des yeux, respiras fort et posas ta main sur ta joue endolorie. Tu la regardais de nouveau, les sourcils froncés, et l'écoutait te cracher d'autres paroles. Ne plus lui adresser la parole ? Tu étais mort pour elle. Tu laissais ta main retomber le long de ton corps et riais. Ce rire malsain que tu affectionnais tant. Aussitôt, tu attrapas les poignets d'Olya et alla la plaquer contre le mur, te foutant qu'elle ait mal ou pas. Tu collas ton corps contre le sien et remonta ses mains au-dessus de sa tête.

« Je suis mort pour toi ? Je suis... mort pour toi ? Tu répétais en continuant de rire. Tu collais ton front au sien. Impossible. Sans moi, tu serais toi aussi morte. Tu n'es rien sans moi. Je te suis indispensable. »

D'une main, tu revins tirer sur sa veste, pour qu'elle retombe sur ses avant-bras. Tu veillais à bien te coller à elle, pour qu'elle ne puisse s'enfuir. Ta main glissa jusqu'à sa taille. Tes doigts glissèrent sous le tissu, et tu caressas sa peau. Tu étais bouillant de rage. Tu rapprochas une seconde fois ta bouche de son oreille.

« Éloignons-nous, chérie. Je sais que nous en sommes incapables. »

Tu chopais son lobe entre ses lèvres et le lâchais à peine deux secondes plus tard, pour embrasser la zone juste en-dessous. Ce que tu venais de dire résumait votre relation. Vous étiez incapables de vous séparer.

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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyDim 28 Fév - 21:32



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Il n’avait pas eu froid aux yeux. Toi non plus. Tu le considérais, bouche bée. Rouge de colère, les dents serrées, les veines du cou saillantes, il te semblait que son regard sur toi te faisait bouillir le sang. Il avait attrapé tes poignets, avant de plaquer violement ton dos contre le mur de brique. Tu réprimas un hoquet de surprise. Il fit glisser tes mains sur la façade pour qu’elles atterrissent au-dessus de ta tête.  Il colla son corps contre le tien de plus belle. Il lâcha un rire malsain, qui fit tordre son visage animal. « Je suis mort pour toi ? Je suis... mort pour toi ? » Il colla son front au tien. Tu sentais son souffle brulant sur ta peau. Il te semblait qu’un feu vif te brulait l’esprit. « Sans moi, tu serais toi aussi morte. Tu n'es rien sans moi. Je te suis indispensable. » Ces mots te firent frissonner. Tu seras les dents avant de le foudroyer du regard. Tu essayas bien que misérablement de te dégager de lui, mais son emprise sur toi était bien trop imposante pour ta fine taille. Tu regardais ses bras, qui retenaient tes poignets prisonniers. Sa peau était couverte de marques pareil à du feu sombre, exactement comme la tienne. Il lâcha une de tes mains pour glisser la sienne sur ta veste.  Il laissa tomber le vêtement sur tes bras. Tu sentais sa paume descendre le long de ton corps pour se faufiler entre ton débardeur et ta peau. Il la caressait, puis rapprocha de nouveau sa bouche contre ton oreille. « Éloignons-nous, chérie. Je sais que nous en sommes incapables. » Évidement que vous en étiez incapable, toi-même le savais. Il choppa le lobe de ton oreille quelques secondes à peine avant de déposer un baiser juste en-dessous. Tu voulais vomir. Tu jetas un coup d’œil autours de toi. Le soleil était couché, et une lune d’un blanc crémeux se reflétait sur une barre de métal non loin de toi. Pas encore pleine, elle évoquait un œil mi-clos. Un vent nocturne agitait les branches des arbres qui cognaient les unes contre les autres bruyamment. Un éclair traversa tes yeux félins. C’était ça. D’un geste brusque, tu attrapas le bout de ferraille de ta main libre, donnant avec un coup violent dans le dos d’Ethan. Une grimace tordit le visage d’Ethan. Instinctivement, tu te libéras de son étreinte, profitant de sa faiblesse du moment. Il avait l’air d’avoir mal, même cela n’allait pas perdurer. Tu lui jetas un regard noir. D’un geste brusque, tu écartas tes cheveux roux de tes yeux. Ethan te contemplait les yeux mi-clos qui laissaient entrevoir qu’une étincelle dorée derrière ses longs cils, une de ses mais frottant son dos. Tu te souvins que lors de votre première rencontre,  il t’avait fait penser à un lion aux yeux foncés et aux gestes menaçants. Tu l’avais tout de suite détesté. Depuis ce jour-là, tu l’aurais reconnu même dans le noir. Il avait été encré dans ton esprit, formé pour ne jamais y sortir. Tu fronças les sourcils, regardant Ethan dans les yeux. L’or dans ses prunelles avait pris un éclat froid, métallique. Tu te demandas un instant s’il était vraiment capable de te frapper, de te jeter à terre après ce que tu lui avais fait. Bien sûr qu’il en était capable. La simple idée qu’il te touche encore te fit monter le sang aux joues. Tu t’efforçais de contenir la colère en toi. « T’es qui pour faire des choses comme ça ? T’es encore puceau et tu te prends pour Brad Pitt ? Tu sais quoi ? Va te faire foutre Ethan. » Pourtant, un deuxième sourire malsain se dessina sur les lèvres du fils d’Hébé. A croire qu’il aimait ça. Tu sortis ton poignard de ta poche de ta veste, attendant qu’il arrive. Il ne voulait pas le blesser, mais si il fallait y arriver, t’allais le faire. Peu importe les conséquences. « Va s’y Ethan, viens te battre. Viens me frapper si tu le souhaite, si ça te fais plaisir. Je suis à toi, tu peux me jeter au sol, me casser les jambes, je suis prête. Viens te battre, si t’es un homme, un vrai. »

Vous êtes deux animaux en cage, qui se cherchent, qui se trouvent. Vous ne vous passez pas de l’autre, vous êtes comme chien et chat. Feu et glace. Foudre et tonnerre. Vous vous évitez, mais finissez toujours par vous retrouver. Vous vous blessez, vous vous faites mal, mais au fond, vous vous aimez, plus que n’importe qui.
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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyDim 28 Fév - 22:46

Olya & Ethan
“ Apprends à marcher avant de chasser. ”
P
our un vierge, tu te débrouillais bien. Assez bien pour savoir que tes gestes étaient attendus de la plupart des filles, mais répugnants dans cette situation. C'était pour ça que tu le faisais. Que tu chopais le lobe d'Olya entre tes lèvres, que tes doigts courraient sur sa peau, que vos corps étaient collés. Tu n'étais pas le genre d'homme à faire ça, surtout pas aux femmes. En boîte, tu faisais une exception et t'autorisais quelques contacts charnels avec les autres filles. Rien de plus. Mais là, avec Olya, sa peau douce et laiteuse, chaude sous tes doigts, tu étais différent. Tu voulais plus. Tu voulais de nouveau enfoncer tes doigts dans sa blessure, pour l'entendre gémir. Tes pensées étaient perverses, malsaines, mais c'était tout toi. Si tu avais pu, tu lui aurais murmuré ces paroles à l'oreille. Sans pour autant la violer, tu n'étais pas un animal. Juste toucher sa peau, encore et encore, sans t'arrêter.

Si tu avais pu, car une douleur surgit rapidement dans ton dos, remontant jusqu'à ton cerveau. Tu lâchas un cri de douleur et Olya te poussa. Toi, tu te pliais en dos, essayais de te redresser, passais ta main dans ton dos douloureux, fixais la barre en métal qu'elle avait récupéré. La salope. Automatiquement, tu utilisais ton pouvoir pour recevoir cette chaleur rassurante, qui mettait comme du baume sur les blessures.

Vous vous regardiez dans les yeux. Peu à peu, tu te redressais, la matant du haut de ton mètre 80. Elle te parlait encore, avec sa voix vraiment trop aiguë. Tu n'avais qu'une envie : attraper sa tignasse rousse, plaquer tes lèvres contre les siennes et jouer avec sa langue, à l'aide de la tienne. Peut-être qu'elle se tairait enfin, comme ça. D'un seul coup, tu avais des plaisirs malsains. Plus malsains que ceux de Christian Grey, ce novice.

Qui tu étais pour faire ça ? Oui, tu étais puceau, et alors ?! Entre elle et toi, c'était plutôt elle qui allait se faire foutre. En pensant à ça, tu souris. Ouais, c'était elle qui se faisait foutre, pas toi. Toi, tu étais encore pur. Enfin, le Sud et tes fesses étaient pures. Pourtant, ton sourire s'effaça quand elle sortit son poignard. Elle allait faire quoi ? Te planter ? Cette petite rousse totalement stupide voulait se battre avec toi ? Tu grognais. Elle était ridicule. De plus, c'était la nuit et tu étais affaibli.

« Tu vas le faire, Olya ? Tu demandais en t'approchant lentement. Tu vas me poignarder ? Qu'est-ce que tu feras, après ? Tu me laisseras pour mort ? »

Tu t'arrêtais à une distance raisonnable, les sourcils froncés et la mâchoire serrée. Olya n'allait rien faire : elle n'oserait pas. Du moins, tu l'espérais.

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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyLun 29 Fév - 20:31



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T’avais sorti ce poignard, sans trop savoir ce que t’allais en faire. Surement rien. Tu ne voulais pas blesser Ethan, surtout pas. Pas lui, pas à cause de toi. Pourtant, une certaine satisfaction avait pris part en toi quand cette barre de métal avait frappé ton dos. Voir Ethan à terre te faisait frissonner : des frissons d’excitation. Tu voulais voir jusqu’où il pourrait aller. Parce qu’au fond de toi, tu le savais : Ethan n’en aurait jamais fini. Il n’en finirait jamais avec toi. Vous étiez automatiquement liés l’un à l’autre, comme si un fil invisible s’étendait entre vos deux corps. Incassable, infranchissable. Un fil qui, jamais, ne se brisera. Jamais. Pourtant, il s’était relevé vite. Son don n’était pas très puissant, mais assez pour arrêter sa douleur pendant un certain moment. Assez pour te frapper. C’était à ce moment-là que tu empoignas ton poignard. Il brillait d’une lueur faible, même si tu arrivais à distinguer une lumière bleutée se dégager de l’arme. Une faible, voilà ce que t’étais. « Tu vas le faire, Olya ? Tu vas me poignarder ? Qu'est-ce que tu feras, après ? Tu me laisseras pour mort ? » Il était vraiment aussi con que tu le pensais pour dire une chose pareille ? Pour penser que tu le tuerais. Bien sûr que non, t’étais bien trop faible pour ça. Trop faible pour penser un jour planter ce poignard dans le torse d’Ethan, le voir souffrir et le voit lâcher son dernier souffle, là, devant tes yeux. Non, bien sûr que non, t’en étais pas capable, tu ne le serais jamais. Lui, il fronçait les sourcils, la mâchoire serré. Tu baissas le regard sur ses poings : ils étaient à deux doigts d’exploser. « Tu me crois pas capable ? Tu me crois faible ? Tu crois vraiment que je n’en suis pas capable Ethan ? » Une lueur indescriptible s’alluma dans tes prunelles. Ça ressemblait à du défi, mais aussi, surtout, de la peur. T’étais terrifié de te savoir capable d’une chose pareille. Intérieurement, tu te priais pour ne pas le faire, mais la haine que te procurais Ethan était beaucoup plus forte. Tu levas le poignard dans sa direction. « J’en suis capable Ethan. Si je veux, je te le plante dans le cœur, ce poignard. Je te tue sans que personne n’ai eu le temps de connaitre ton nom. Tu seras oublié, détesté. La seule personne qui se souviendra de toi, c’est moi, Ethan. Juste moi et seulement moi, tu comprends ? »  Tes mots te prirent au dépourvu. Même toi, tu étais choquée, comme si ces mots n’étaient pas les tiens. Qu’est-ce que tu foutais Olya ? Tu savais, pourtant, que jamais tu ne serais capable de le blesser. Que ce couteau n’atteindrait jamais la peau d’Ethan. Tu lâchas l’arme, choquée de toi-même. Elle cliqueta contre le sol, laissant un silence gênant entre Ethan et toi. « Je… Ethan… » Tu laissas s’échapper un sanglot, puis un deuxième, avant que des réelles larmes commencent à couler le long de tes joues. Tu enfouis tes mains dans ta tête, puis t’écroulas au sol. Tu ne savais pas quoi faire, et ne pouvait pas supporter le regard d’Ethan sur toi. Les prunelles du garçon semblaient bruler ta peau à vif. Putain mais quelle conne. Tu t’abandonnas devant lui, comme une faible. Il était le seul à pouvoir faire quelque chose, toi t’étais trop minable pour faire quoi ce que soit. Pour essayer quoi que ce soit.
Spoiler:
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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyMar 1 Mar - 11:22

Olya & Ethan
“ Apprends à marcher avant de chasser. ”
L
es mots d'Olya étaient froids. Secs. Comme si elle t'avait déjà enfoncé son poignard dans le ventre. Dans les côtes. Partout. C'était une sensation que tu détestais, qui te faisait te sentir faible. Cette sensation, qui t'empêchait de déglutir, qui t'obligeait à t'arrêter, à la fixer, à souffrir de l'intérieur. Ton intérieur était en ruines. Pourri jusqu'à la moelle. C'était comme si un sang noir et gluant dégoulinait de tous tes pores. Quelque chose de pourri, qui circulait dans ton sang. Était-ce une simple impression, une sorte de paranoïa ou tu avais vraiment ça ? En tant que demi-Dieu, en tant que fils d'Hébé. À force d'être malsain, ton organisme se retournait-il contre toi ? Il t'arrivait de vouloir vomir, et de penser que ce serait ton sang. Pas de la bile, mais ton sang que tu vomirais.

Elle levait le poignard dans ta direction. Tu te mordis la langue pour ne pas reculer. Pour la première fois depuis longtemps, tu avais peur. Peur de ce qu'Olya, la si belle, ta très chère Olya pouvait faire. Ce que tu voyais dans ses yeux n'était pas une rage impossible à contrôler, comme la tienne. C'était plus de la peur et du défi. Elle semblait se défier soi-même, se demander si elle pourrait le faire. Tu avais l'impression d'entendre sa voix, sa discussion avec elle-même. Ce n'était qu'une impression, bien sûr, tu n'étais pas taré au point d'entendre des voix et d'avoir des hallucinations. Mais ça ne saurait tarder.

La rousse lâcha le poignard, qui tomba au sol. Tu te contentais de la fixer, laissant une boule de gêne s'installer dans ta gorge. Cette boule t'empêchait de déglutir. Tu ne savais pas pour qui te sentir mal. Toi, qui avait failli mourir à cause d'un défi qu'elle avait elle-même créé ? Ou elle, qui ne semblait plus se contrôler à cet instant ? Quand elle parla, tu sus pour qui tu devais te sentir mal. Ni pour elle, ni pour toi. Pour vous deux. Le tout que vous formiez. Vous sembliez avoir perdu la boule. Ta folie l'avait peut-être aidé à découvrir la sienne, et c'était quelque chose que tu ne pouvais t'empêcher de regretter. Tu n'avais jamais contaminé quelqu'un à ce point.

Olya pleurait. La tête dans ses mains, sur le sol, telle une dépravée. Une souillée. Tu avais souillé son âme, le semblant de pur de son esprit. La partie non-contaminée, encore saine, qui n'était pas malade. Tu restas comme ça, à la regarder, pendant quelques minutes. Puis tu esquissas un pas vers elle. Tes sourcils remontaient vers le haut, prouvant ton inquiétude, ton incompréhension, et surtout ta douleur de la voir dans cet état. Elle avait beau être ton ennemie la plus chère et la plus sincère, tu ne voulais pas la voir comme ça.

« Olya, relèves-toi. Tu lui murmurais en tentant de ne pas faire trembler ta voix. Respires, ça va aller. »

Tu bredouillais. Tu ne savais pas quoi dire. Le monstre frappait de plus en plus fort, en cherchant une autre ouverture. Ta faiblesse était son ouverture. Alors, comme pour te tromper toi, le tromper lui, vous tromper, tu enlevas doucement les mains d'Olya. Tu voyais son visage rose, ses yeux rouges et bouffis, ses lèvres gonflées. Tu la trouvais moche, vraiment. Tu n'aimais pas la voir comme ça. Alors, sans plus de cérémonie, tu passais tes bras autour d'elle et la serrais contre toi. À genoux, sa tête contre ton épaule, une main dans ses cheveux roux. Si elle le voulait, elle pouvait t'agripper. T'agripper, te frapper, ce qu'elle voulait. Tu ne réfléchissais plus, encore moins que d'habitude. Tu voulais juste que ses pleurs stoppent.

« Compris. Tu murmurais, pour lui faire comprendre que tu ne dirais rien. Elle pouvait pleurer sans crainte. »

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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyMer 2 Mar - 18:06



≈  i'll be there to fall into the dark. your pastimes consisted of the strange, and twisted and deranged, and I love that little game you had called crying lightning.©lemonpie.

« Olya, relèves-toi. » Il s’était agenouillé, près de toi. Sa voix était douce, apaisante, comme une mélodie, comme une chanson pour enfant. Elle t’apaisait, à la moindre syllabe, au moindre mot, au moindre son.  C’était comme si sa voix était dans ta tête, tu n’endentais plus que lui. Le bruit des feuilles frottant contre le sol, les bruits de voiture au loin, le vent tapant contre les murs : plus rien ne te parvenais. Juste sa voix, rien d’autre que sa voix. « Respires, ça va aller. » Il s’approcha lentement de toi, pour enlever tes mains de ton visage. Les yeux gonflés, les joues roses, les cheveux en pagaille, tu ne voulais pas savoir à quoi tu ressemblais. Surement horrible, pas belle, moche. Ethan pouvait partir en courant si il le voulait, tu ne lui ne voudrais pas. Pourtant, il fit tout l’inverse. Il t’attira contre lui, d’un geste doux, presque trop pour lui. Il serrait ton corps contre le sien, pour te faire sentir en sécurité, alors que tes sanglots continuaient à briser le silence installé entre vous deux. Il laissa glisser une de ses mains dans tes cheveux de feu, pendant que tes pleurs s’atténuaient. Tu t’agrippais à lui, tu ne voulais pas qu’il te lâche, surtout pas. Jamais. Lui, ne bougeais pas, comprenant ce que tu ressentais. Le contact de sa peau sur la tienne te faisais tu bien, comme si son pouvoir agissait sur toi. Et pourquoi pas après tout ? Pourtant, malgré le fait que tu te sentes bien dans ses bras, tu ne voulais pas entendre sa voix. Juste du silence. « Compris. » Tu poussas un long soupir. De soulagement, de faiblesse, tu ne savais pas. Juste un soupir, et rien d’autre.
Au fond de toi, tu ne comprenais pas vraiment ce que tu ressentais pour Ethan. T’avais beau le haïr, le détester, y’avais autre chose, t’en étais certaine. Quelque chose de plus fort que tout, plus fort que la haine à son égard. Quelque chose, que tu ne connaissais pas vraiment avec lui. Quelque chose de nouveau, pour vous deux, que vous n’avez jamais réussi à vous avouer. L’un envers l’autre, mais aussi à vous-même. L’amour. L’amour bordel. Tu voulais crier au monde que ça ne servait à rien de vous détester. Que lui et toi, vous dépassiez le stade des gamineries. Mais ça restait coincé dans ta gorge, dans ton cœur. C’était comme si le monde ne voulait pas le savoir, comme si tu ne voulais pas le savoir.
Tu sentais tes paupières se fermer lourdement sur tes prunelles. Ton souffle se faisait de plus en plus régulier, et tes tremblements s’étaient stoppés. Tes muscles se détendirent. « Merci, Ethan. Merci pour tout. » T’avais soufflé ces mots sans t’en rendre compte. Tu ne réfléchissais plus, trop occupée à lutter contre la fatigue. Tu sentais encore la main d’Ethan dans tes cheveux, son souffle dans ta nuque. Ses muscles se raidir à ton contact. Tu faisais attention aux moindres détails, comme si tout te paraissait plus beau, plus petit. Le monde était infiniment grand, mais toi, t’étais dans ta bulle. Seule, ou presque. Ethan était parvenu à y entrer ce soir-là. Il y était parvenu, une chose que personne n’avait jamais eu l’opportunité de faire. Tu l’avais laissé entrer dans ton monde. Alors que tes paupières commençaient à se refermer de plus belle tu murmuras quelque chose, sans savoir si Ethan avait entendu ou pas, avant de sombrer dans le sommeil. Juste deux mots, prononcés fort ou pas, distinctement ou pas. Tu t’en foutais, tu l’avais dit. « Je t’aime ».

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Ethan Winterfell

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MessageSujet: Re: I'll be there to fall into the dark. • Ethya   I'll be there to fall into the dark. • Ethya EmptyJeu 3 Mar - 16:37

Olya & Ethan
“ Apprends à marcher avant de chasser. ”
A
u fond, n'étais-tu pas en train de prier ? De la supplier ? De lui demander de se calmer ? De redevenir forte, la Olya que tu connaissais, pas cette rousse, cette fille au visage gonflé que tu ne connaissais pas ? Tu l'avais juste attirée contre toi. Sa tête sur ton épaule, une main dans ses cheveux. Tu n'étais pas très doué pour réconforter les autres. Tu n'avais pas l'habitude, tu étais souvent le réconforté. Mais tu avais entendu des gens dire qu'un câlin faisait toujours du bien. Ils disaient la même chose dans les séries. Alors tu avais tenté, sans t'empêcher de penser que c'était ridicule. Un bon chocolat chaud, des mouchoirs et du jazz réconfortait. En tout cas, ça te réconfortait, toi.

Elle s'agrippait à toi. Tu continuais de passer ta main dans ses cheveux roux, en essayant de te montrer rassurant. Bordel, tu étais vraiment nul pour réconforter. Elle n'aurait pas pu pleurer dans les bras de quelqu'un d'autre ? Un de ses amis Shadowhunters, tiens ! Ils se feraient un plaisir de lui dire « là, là » en lui donnant des gâteaux, pour qu'elle grossisse et fasse une dépression. D'ailleurs, tu l'imaginais très bien sur un canapé, en train de se goinfrer et entourée de chats. Pas que ça te plaise, mais c'était une fin comme une autre. Et tu n'irais sûrement pas la voir pour la forcer à sortir, si ça arrivait. Tu étais quelqu'un d'horrible, d'étrange. Olya pleurait dans tes bras, et tu pensais à une rousse obèse entourée de chats ? Tu étais surtout bizarre.

Après lui avoir dit ce simple mot, elle soupira. Tu ne voulais même pas savoir pourquoi. Elle avait soupiré, un point c'est tout. Parfois, on soupirait, sans savoir pourquoi. C'était comme le sommeil. On en avait besoin. Comme fermer les yeux. Sans ça, quelque chose pique, blesse. Quand tu soupirais, tu te sentais tout de suite mieux. Tu relâchais la pression. C'était peut-être la même chose pour elle.

Au bout d'un moment, où vous ne disiez rien, restiez juste comme ça, comme deux abrutis, Olya murmura quelque chose. Tu dû tendre l'oreille pour entendre. Merci ? Merci pour quoi ? Tu fronçais les sourcils, ton nez toujours contre son cou, et raidis instinctivement tes muscles. Elle n'allait pas... oh, non, tu connaissais cette petite voix. Non. Elle avait pas intérêt à s'endormir SUR toi.

« De rien ? Tu demandais doucement, la voix un peu plus aiguë. »

Quand tu n'étais assuré, tu n'étais pas assuré. Et ta voix allait dans les aiguës. Tu la ramenais contre toi, sans la brusquer, sans pour autant la porter. Tu la ramenais vers tes genoux, sa tête contre ton épaule. Tu l'avais entendu murmurer quelque chose. Tu n'avais compris que le premier mot, pour tout avouer. Le reste était flou dans ta tête. Comme si un brouilleur s'était automatiquement mis en place. La seconde d'après, elle s'était endormi. Oh, la... hmpf. Tu restais comme ça pendant environ cinq minutes, sans rien dire, une fille rousse endormie dans les bras. Bordel, t'étais pas son Prince ! Tu soupirais et sortais difficilement ton téléphone, pour composer le numéro de Zachary. Bordel.

« J'suis dans le Bronx. Ramènes ton cul, j'ai besoin d'aide. Je t'aime ? »

Okay, la dernière phrase était pour qu'il se ramène vraiment. Si tu devais aimer une personne dans le Bronx, c'était Olya. Seulement elle.

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