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 {ZAHAM} cold kiss and bloody lips

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AVATAR : Neels Visser
PSEUDO : Circé
MESSAGES : 495
ARRIVEE : 24/02/2016
PARENT DIVIN : Némésis, déesse de la juste colère des dieux, Némésis déesse de la vengeance et de l'équilibre, la Némésis ailée tenant la roue de la fortune.
Localisation : Sur le toit du QG des Shadowhunters, parlant avec des Érinyes sauvages.
Zachary Prescott
Zachary Prescott

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MessageSujet: {ZAHAM} cold kiss and bloody lips   {ZAHAM} cold kiss and bloody lips EmptyDim 28 Fév - 19:07

cold kiss and bloody lips
J'ai su que ma vie commençait quand je t'ai vue venir vers moi…  Δ

La tête dans les étoiles, encore. Les pieds sur terre, l’âme mélancolique et les yeux bleus qui dévisagent l’asphalte froid du regard, douleur dans les articulations, douleur dans le corps, douleur dans l’âme, espoir con que quelqu’un te retrouve, délire fiévreux qui te fait penser que tu ne crèveras pas ce soir. Le sang sèche doucement sur ton corps, il noircit comme les runes que tu traces chaque soir sur ton corps, longeant des hanches, ton torse, tes bras, ton cou. Geste sensuel que tu exerces pour la rune d’agilité tout contre ton cœur, geste doux quand tu traces la rune de guérison qui te gardera peut-être en vie aujourd’hui comme tous les autres jours. Mélancolie superbe qui prend ton visage maculé de sang, ton propre sang qui s’écoule de ta lèvre inférieure et du haut de ton front, ce sang qui tâche âcrement ton haut déjà noir, l’odeur du liquide ferreux qui émane de toi, envie de vomir qui te prend subitement, comme tout ce que tu fais, la douleur existe tu la sens dans tes membres, ton torse pâle exposé à moitié laissant apparaître une blessure qui aurait pu être mortelle si tu ne t’étais pas reculé à temps, des ecchymoses fleurissent, un pré de ton œil, une sur ton torse te coupant presque mortellement la respiration, ce coup sur ton torse tuant ton inspiration bloquant des poumons, le sang qui s’échappe de la blessure de la harpie et de ses griffes mortelles. Ta tête, douloureuse dont s’écoule le liquide rougeâtre, résultat d’un atterrissage contre le mur, résultat de ta tête griffant l’asphalte et s’amusant avec le béton. Tu aurais pu, si tu le voulais, en sortir sans blessures en évitant les coups, en demandant à ton aigle de crever leurs yeux, peut-être que tu voulais prouver que le sauveur pathétique qui ne peut même pas se sauver lui-même, parce que la froideur de la nuit te tend les bras, Hadès sourit de toutes ses dents et te tend une grenade qui te fera rester aux enfers et Hypnos qui calme les battements de ton cœur. Tu as l’impression que tous les dieux sont autour de toi, que tu vas mourir ici et que ça sera tout, que la fin est proche, que les moires ont déjà coupé les files te reliant à cette vie que de toute façon tu n’as jamais su apprécier. Le sang est chaud, il coule, semblant t’envelopper d’une couverture rougeâtre et l’Érinyes, ce lâche s’est barré. Tu sais qu’il est parti chercher de l’aide, tu sais qu’il aimerait que tu ne crèves pas, ici et maintenant, mais c’est à peine si tes yeux restent ouverts, une rune de guérison sur ta peau qui est puissante grâce à la lune te fait te sentir légèrement mieux, stoppant les hémorragies qui sont présentes partout sur ton corps, affaiblissant la douleur dans ta jambe meurtrie, bientôt tu seras capable de marcher, bientôt tu pourras retourner au quartier général sans que personne ne se soit douté de rien, sans que personne n’esquisse de regard désolé vers toi. Une harpie, un centaure, une paire de démons qui ont failli te tuer, ton âme prête à quitter ton corps trop fragile. Une main qui enlève une larme disgracieuse de sur ta joue, laissant une traînée de sang à cette place, tes lèvres devenues rouges et sanguinolentes, la beauté animale qui émane de toi est sans doute envoutante à ce moment-là, parce que le sang rend les instincts animaux plus puissant, parce que le contraste entre ton sang et ta peau est flagrant, que tes yeux froids jugent le sol où tes jambes sont posées, parce que tes orbes polaires veulent seulement s’envoler encore un peu plus haut, elles veulent se barrer, faire à leur guise, arrêté de regarder le sol et regarder les étoiles. L’oiseau se pose à tes côtés dans un mouvement brusque te faisant lâcher une plainte de surprise, tandis qu’une ombre semble l’avoir suivi, la mort arrive, t’es presque sûr que c’est elle, qu’elle veut ton âme et qu’elle va la prendre, tremblement musculaire dans tes bras qui te redresse durement contre le mur envoyant quelques mèches de tes cheveux blonds sur ton front.
© GASMASK
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AVATAR : Matthew Daddario
PSEUDO : Ady.
MESSAGES : 12
ARRIVEE : 25/02/2016
PARENT DIVIN : Morphée, dieu des rêves
Graham Marsh
Graham Marsh

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MessageSujet: Re: {ZAHAM} cold kiss and bloody lips   {ZAHAM} cold kiss and bloody lips EmptyLun 29 Fév - 20:16



   
   Zaham
   Cold kiss and bloody lips

L
a nuit venait de tomber, le rideau de velours sombre de Nyx finissant de couvrir le ciel , ne laissant qu'une infime lueur du soleil se mélanger avec les rayons de lunes et les étoiles. Ses pas filaient silencieusement sur le trottoir, la démarche sûre d'un chasseur sur les traces de sa proie. Il était à la poursuite d'une harpie depuis quelques temps déjà, mais la créature ailée lui avait filée entre les doigts et il ne pouvait compter que sur son instinct pour la retrouver. Les ruelles faiblement éclairées n'avaient rien à voir avec le coeur de Manhattan qui étincelait et résonnait jour et nuit - non, ces ruelles là, elles étaient sombres et silencieuses , et Graham préférait ça ainsi. Il prit une grande bouffée d'air frais revigorant, les yeux rivés sur les étoiles. Il devrait faire ça plus souvent. La nuit l'appelait, s'enveloppait autour de lui comme une force protectrice à défaut d'être une source de pouvoir. Sa magie n'y était peut être pas plus puissante, mais il s'y sentait chez lui, plus proche de son élément. Chasser de nuit était une chose bien trop rare chez les Mountebannks à son goût.

Ses yeux perdus dans le cosmos détectèrent un mouvement inhabituel au dessus de sa tête, qui prit bientôt forme - des ailes, étendues, puissantes, beaucoup trop grandes pour un simple oiseau. Un corps de plumes fendant les cieux vers la terre, vers lui. Son sang se glaça, et la chaleur familière de sa magie parcourut ses mains jusqu'à ce qu'elles émettent un halo doré , signe de pleine puissance magique. Ses muscles se raidirent, paumes ouvertes et ses yeux ambrés fixèrent la menace aérienne sans ciller - jusqu'à ce qu'ils s'écarquillent de surprise. Ce n'était pas une harpie. Au lieu de la laideur monstrueuse à laquelle il s'attendait, c'était la silhouette d'un aigle, majestueux qui atterrit devant lui dans un bruit de plumes et dans une bourrasque de vent. Graham ne bougea pas, d'abord, et l'intensité de sa magie ne faiblit pas. Ses yeux étaient rivés sur l'oiseau qui s'était posé au sol et dont le bec était tourné vers lui. Une Erynie. Ce n'était pas bien difficile de reconnaître la créature. Graham en avait déjà vu plusieurs fois, mais jamais d'aussi près - il savait qu'ils étaient hautement intelligents et particulièrement liés à certains demi-dieux – des shadowhunters. Les yeux jaunes semblaient le fixer intensément, comme s'il ne lui manquait que la parole pour lui délivrer un message. Graham tenta un mouvement lent, souple pour jauger l'agressivité de l'oiseau - celui ci ne bougea pas tout , d'abord, continuant de l'observer. Puis, soudainement, il écarta de nouveau ses ailes

Suivre une Erynie au beau milieu de la nuit... C'était certainement une nouveauté pour le fils de Morphée. Il ne savait pas vraiment pourquoi il l'avait fait – un pressentiment, une intuition peut être, où était-ce tout simplement sa curiosité naturelle ?– mais toujours est-il qu'il suivit l'oiseau pendant quelques temps, naviguant à travers les ruelles toutes aussi désertes, son long manteau bleu nuit balayé par le vent. L'oiseau marqua un cercle au dessus de sa tête, puis fendit à nouveau le ciel pour se poser à un point précis, au pied d'un immeuble mal éclairé. Graham le vit immédiatement, baigné dans la lumière de la lune: un jeune homme était prostré contre un mur, immobile, et dans ce qui semblait être un piteux état. Ce n'était pas difficile de recoller les pièces du puzzle – il s'agissait d'un demi-dieu, lié à l'Erynie, qui avait vraisemblablement livré une bataille difficile. C'était un Shadowhunter.

Graham se rapprocha lentement, d'un pas souple, et plus il approcha du blessé, plus sa gorge se serra. La scène qu'il avait devant les yeux le toucha en plein coeur – le chasseur était jeune, plus jeune que lui certainement, et le paraissait encore plus dans l'état où il était. Des cheveux blonds, presque blancs contrastants avec le noir de ses vêtements; une lame gisant au sol à quelques pas, des touches de rouge sur le mur qu'il avait sans doute heurté. La compassion qu'il ressentait pour l'inconnu lui provoqua un frisson quand il réalisa qu'il savait qui il était. « Un blond. Un piaf. » Les mots d'Amaryllis ne lui donnèrent que peu de doute. Graham avait déjà eu l'occasion de tirer des Shadowhunters d'une mauvaise passe – mais dans ce cas précis, l'idée de laisser le sauveur de sa soeur à son triste sort ne lui vint même pas à l'esprit.  La pâleur de sa peau semblait presque irréelle, reflétant la lune, et pendant un court instant il crut qu'il était mort. L'oiseau, cependant, attira son attention et il eut un sursaut avant de river ses yeux vers Graham qui se tenait là, incapable de détacher son regard du combattant tombé. « Attends, je suis pas là pour t'achever, laisse moi t'aider.»  Les mots sortirent de sa bouche sans qu'il ne les ait pensés en voyant le Shadowhunter tenter faiblement de se redresser. Pourquoi parlait-il si doucement? Pourquoi avait-il l'impression d'être face à un animal sauvage, d'un oiseau dont il faudrait réparer l'aile? Sa voix avait un ton apaisant qu'il ne reconnut pas.

Graham s'agenouilla lentement, agissant non sans rappeler ce qu'il avait fait avec l'oiseau un peu plus tôt. De plus près, il pouvait distinguer les blessures – une ecchymose sur le visage , mais surtout l'écarlate qui teintait ce qu'il restait de ses vêtements noirs et qui constellait sa peau claire. Graham déglutit. Il n'était pas habitué à voir ce genre de blessures aussi graves – il n'était pas un bon guérisseur, et ne chassait que très rarement avec d'autres. Ses yeux distinguèrent une rune de guérison sur le bras du blond – elle ne suffirait pas. Il releva les yeux vers ceux du Shadowhunter, clairs comme le reste de sa personne, brillants, à peine conscients. Il se rendit compte, choqué par ses propres pensées, qu'il trouvait une certaine beauté morbide à la scène, comme un tableau peint par un artiste où les touches d'opale et de bleu nuit étaient réhaussées par l'écarlate. Tentant tant bien que mal de se concentrer sur ce qu'il avait à faire, Graham glissa la main dans une poche intérieure de son manteau et y saisit une petite fiole de couleur dorée. Il posa une main doucement mais fermement sur le côté du visage du blessé, ses doigts frôlant des goûtes de sang qui glissaient le long de sa peau. Il savait qu'il était trop faible pour se débattre mais il se devait de prononcer ces quelques mots. « Je m'appelle Graham. Tu as sauvé ma petite soeur. » Il versa le liquide entre ses lèvres violettes, ne le quittant pas des yeux. Une raison, une promesse. C'est pour ça que je te sauve, j'ai une dette à payer. Mais alors, pourquoi une petite voix dans sa tête lui disait qu'il était sûr qu'il l'aurait sauvé dans tous les cas?
WILDBIRD
 
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AVATAR : Neels Visser
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PARENT DIVIN : Némésis, déesse de la juste colère des dieux, Némésis déesse de la vengeance et de l'équilibre, la Némésis ailée tenant la roue de la fortune.
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Zachary Prescott
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MessageSujet: Re: {ZAHAM} cold kiss and bloody lips   {ZAHAM} cold kiss and bloody lips EmptyLun 29 Fév - 21:47

cold kiss and bloody lips
J'ai su que ma vie commençait quand je t'ai vue venir vers moi…  Δ

Douleur. Il a juste ce mot-là dans la tête, t’as juste cette mélodie dérangeante dans l’âme, l’équilibre se rompt, son cœur ralenti comme si un poison était depuis bien trop longtemps répandu dans son sang, dans son corps, trop pâle, trop faible, tendre opale qui est striée de veines saillantes et d’ecchymoses bleutées, tendre peau malmenée par les écarts et les brûlures, la douleur au fond des yeux, la peine au creux du cœur. Il souffre, son corps entier souffre, sa pensée ne se fiche plus bien dans sa tête, il se sent partir, il se sent comme dans un berceau divin les mains de sa mère sur ses joues, il se sent comme enterrer vivant dans un cercueil de cristal, la pâleur de sa peau contrastant avec le sang qu’il perd en masse, sa peau trop pâle contrastant avec le rouge vermeil de ses lèvres qui changent progressivement de rouge, passant d’un rouge saillant à un violet moralisateur, un violet porteur d’un message très clair, un violet présage de mort. La douleur le tend, son dos craque, ses mains sont froides, le froid de la ville mord son âme comme le ferait un chiot qui veut attirer son attention, c’est déjà un miracle qu’il puisse ressentir, un miracle qu’il puisse se rendre compte du monde qui l’entoure et qu’il sache pourquoi son cœur se serre de plus en plus rarement, le sang quitte trop vite son corps, le froid ne fera bientôt plus qu’un avec lui, les runes ne sont sans doute plus d’aucun secours, bénis soit-elles d’exister, la douleur est quelque-peu atténuée, peut-être que ce n’est pas assez, peut-être qu’il veut partir, mettre fin à une existence déjà beaucoup trop pathétique, tuer le fils de la vengeance et elle portera bien son nom, Némésis ne le veut pas au creux de ses bras et il le sait, encore plus maintenant, l’a-t-elle déjà voulu tout contre elle, lui son enfant déjà douloureusement petit et fragile, cet enfant et, plus tard, adolescent devenu jeune homme, ce gamin devenu sauveur malgré lui, arrivant toujours au bon moment, enfant divin qui a une souffrance mortelle en son âme et conscience. Un enfant divin qui porte le poids de son arrogance sur ses épaules, enfant divin qui voudrait juste arrêter de jouer le bon petit garçon pour un moment seulement, enfant divin souhaitant hurler et exprimer la douleur qu’il ressent, pas par une larme, plus de larmes, par un hurlement, par un cri faisant trembler l’Olympe et rendant les dieux conscients de la monstruosité qu’ils font vivres à leurs enfants. Ses lèvres, tendres morceaux de chaires tant malmenés par lui, se retrouvent une fois de plus douloureuses et en sang, mais pas en sang à cause de l’effort, de l’arrachage compulsif de peaux qu’il leur fait subir ou par la morsure qui leur inflige, ces douceurs autrefois rosées sont en sang à cause d’une griffure de harpie, cette même griffure qui écartèle son torse et le baigne de son propre sang et c’est blanc maladif contre rouge irradiant. Douleur brûlante, douleur puissante, peut-être que ça serait pire si une rune n’avait pas été gravée sur son bras, Rune de guérison qui l’enverra quand même voir Hadès, rencontrer le dieu de la mort qui règne sur le monde d’en bas, rencontrer le dieu qui hante les cauchemars de tous les enfants demi-dieux. Il a comme le cœur relié à une bombe prête à exploser, laissant la mort sur son passage, ne laissant rien de plus que des cendres et des plumes, laissant la mort et la désolation dans son cœur qu’il aimerait parfois malade, pour avoir l’air plus humain, pour être plus humain, il a l’impression d’être une de ces poupées de porcelaine, fragile; et pourtant qui ne manquera à personne, il le ressent comme cela, un sauveur qui n’arrive même pas à se sauver lui-même, un humain plus qu’un demi –dieu, un dieu plus qu’un humain, tant de différences définissent sa seule entité; il ne sait pas s’il compte ou s’il n’est là que pour sauver mais être incapable de se sauver lui-même, une bombe qui se fera sauter quand son boulot sera terminé, une bombe qui explosera quand elle sentira que le moment est venu, peut-être qu’il est là ce moment ? Peut-être qu’il est prêt à hurler qu’il veut juste qu’on le laisse crever, qu’il veut juste laisser exploser sa voix et ses larmes, qu’il veut refuser d’être fort à nouveau, d’avoir le sang noirci par la vanité et l'âme brisée par son identité tâchée d’encre. L’oiseau lui fait peur, lui son double, dopplegänger d’une autre forme. Douleur, profonde et enfouie dans son âme quand il croise les orbes jaunes de l’aigle qui se pose, qui semble inquiet, qui semble au bord de l’épuisement aussi. Il aimerait tendre sa main, il aimerait passer sa main dans le plumage noir et blanc de son ami et lui murmurer que tout ira bien, mais il n’est pas convaincu que tout ira bien et son cerveau l’empêche de révéler l’état de détresse psychologique et mentale dans lequel il est actuellement, enfant instable qui attend avec patience l’heure de sa déchéance. Sa vue se trouble ou peut-être que quelqu’un fend l’ombre brumeuse de New York, peut-être que la mort vient le cueillir comme un vieil ami et qu’ils iront tous deux rires autour d’une table près d’une certaine lumière blanche. Foutaise, il n’y a pas de lumière blanche, il n’y a qu’un passeur acceptant des pièces d’or pour faire son misérable travail, un passeur qui pourrait devenir son ami rien qu’avec un sourire, parce que même mort ou à moitié mort le charme de Zachary fera refleurir les âmes déchues, c’est comme ça, ça l’a toujours été. Peut-être que maintenant il s’attend à voir une lune rousse signe du sang ayant coulé durant cette nuit beaucoup trop difficile pour lui, peut-être qu’il s’attend à un cri rauque d’un corbeau venu pour arracher ce cœur tâché d’égoïsme et de mensonge, de traîtrise et d’insensibilité, peut-être, peut-être que tous se sont réunis autour de lui pour admirer sa déchéance éclatante, peut-être qu’il partira dans la honte et la misère. Plus rien ne semble cohérent; une voix douce parvient à ses oreilles, son cœur se remet presque à battre, non , son cœur se remet à battre et l’incompréhension se marque sur son visage d’enfant, lui qui s’est redressé attendant le coup fatal de la destinée. Non, il aperçoit un visage, flou, un visage d’homme. Un battement de cœur raté. Un battement de cœur qui lui fait signe qu’il s’emballe, la peur, le frisson, la beauté qu’il semble déceler dans les traits encore pourtant gommer de l’inconnu, la beauté de la vie qu’il contemple d’une façon impuissante, la beauté d’une voix et d’un cœur qu’il peut presque entendre battre, un cœur qui n’est définitivement pas le sien, un cœur trop puissant pour qu’il lui appartienne. Il pourrait rire autant que pleuré maintenant que l’homme est plus près, tant la beauté de son visage l’interpelle, une beauté sombre, quel visage charmant qu’à la mort, c’est sans doute un grand final, son grand final. Zachary pourrait s’y faire, à ce visage doux qui semble lui murmurer que tout va aller, que les larmes ne doivent pas couler, qu’il est juste un homme et qu’il a le droit à la vie, ce visage doux qui semble lui murmurer que la douleur va passer, que la douleur passe toujours, ce visage qu’il pourrait admirer pendant des heures, des cheveux corbeaux des yeux hazel, la pureté d’une âme saine qu’il voit dans les yeux de cet homme, une beauté qu’il n’aura jamais, trop tâché de sang et de regrets pour avoir une âme si blanche et, c’est comme si le soleil et la lune s’étaient rejoints, bercés par les encouragements des autres planètes. De l’aide, oui, de l’aide, peut-être qu’il en a besoin l’enfant de l’ombre, peut-être que pour une fois, c’est lui qui doit dépendre de quelqu’un, qui doit arrêter de sembler fort alors qu’il ne l’est que trop peu. Une main, douce, forte, grande, elle attrape son visage comme s’il était une créature fragile presque bénie par les saints, cette main qui appartient à cet inconnu qui ne l’est plus tant que cela à présent, une main dans laquelle il s’endormirait bien, un prénom murmuré presque à son oreille qui lui rappel quelque chose, une impression qui se concrétise quand le brun prononce les mots, la petite sœur, Amaryllis, c’est le gars qu’elle appelait dans sa détresse, c’est ce gars qu’elle aurait voulu voir à sa place, il peut le comprendre, son frère semble être béni par Aphrodite elle-même. Les larmes coulent, des larmes de faiblesses, des larmes balayant le sang de ses joues tandis qu’il avale le liquide que l’autre à presser contre ses lèvres et qui a glissé dans sa gorge, un goût âcre se repend, mais c’est meilleur que le goût de son propre sang. La voix du blessé s’élève, comme une musique, une musique qu’il détesterait entendre, il s’irrite rien que par le son de sa voix, il déteste s’entendre, il s’énerve lui-même, l’impression d’être un petit con arrogant lui colle à l’âme. « Pourquoi tu me laisses pas crever ? » Voix rauque, Amaryllis le déteste, pourquoi son frère voudrait l’aider, pourquoi ce revirement soudain de situation, c’est effrayant, il a peur, comme si Phobos rentrait dans sa tête. « Achève-moi au moins. » Supplication fiévreuse, juste ça. « Zachary. » Il lâche, dans un soupir résigné. « Casse-toi. » Murmure sortant de ses lèvres cerise, même pas un merci, même pas un bonjour, juste du dégoût pour lui-même un son, cœur battant toujours plus vite face au sourire de Graham. Graham, ce prénom qui lui fait avoir des frissons, ce prénom qui entoure le cerveau résonnant comme une musique douce, une musique qui semble malgré lui devenir sa préférée. « Je pourrais te tuer. » Mensonge, même si tu le voulais tu ne pourrais pas.
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Graham Marsh
Graham Marsh

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MessageSujet: Re: {ZAHAM} cold kiss and bloody lips   {ZAHAM} cold kiss and bloody lips EmptyMar 1 Mar - 23:24



   
   Zaham
   Cold kiss and bloody lips

L
es dieux étaient cruels. Indifférents. Graham en était la preuve vivante, tout comme les autres sang-mêlés qui partageaient son mode de vie. Certains, il le savait , n'avaient pas le même point de vue, trouvant des excuses, des circonstances particulières qui expliqueraient pourquoi ils avaient les vies qu'ils avaient. Mais la vérité éclatait encore une fois devant les yeux de Graham, sous la forme d'un guerrier tombé au combat, d'une âme dont les cris silencieux lui perçaient les tympans, d'un jeune homme qui n'aurait pu en aucun cas mériter ça. Il y a avait quelque chose de poétique dans ce regard bleuté et dans cette peau claire, comme le corps d'un ange déchu qui n'avait même pas tenté de regagner les cieux. Graham était doué pour lire les gens. Les rêves étaient des reflets de l'âme tout autant que les yeux ; messages de l'inconscient, du plus profond de l'être. Les humains ne les comprenaient pas toujours – mais les rêves, eux, savaient pertinemment. Mais il n'y avait pas besoin d'être le fils de Morphée, un empathe ou un devin pour voir le désespoir gravé dans la chair du blessé, bien plus profond que les coupures qui en paraissaient presque superficielles. Il était doué pour lire les gens – mais pour leur parler, c'était loin d'être le cas.

Les yeux le fixaient, perçants, transperçants, mais pendant un moment étrangement doux, comme si pendant un instant l'animal sauvage s'était laissé apprivoisé, lui avait donné une chance de gagner sa confiance. Ils ne le rejetaient pas, ne le questionnaient pas encore mais semblaient s'agrandir de surprise; comme lorsqu'on reconnait un visage familier. Et peut être effectivement, que Graham le reconnaissait aussi. C'était lui même qu'il voyait, et tous les autres à la fois. Il voyait la rage de vivre et l'envie de crever, l'importance de leur sang et comment il était gâché, jour après jour, dans un combat sans fin ni but. C'était un appel à l'aide dont il ne possédait pas la réponse. Graham le regarda en silence accepter le remède , la potion qui pouvait sois-disant guérir toutes les blessures (comme si les blessures n'étaient que physiques), et qui prit effet, jusqu'à reconstruire les murs qui s'étaient un instant évaporés, les façades qui avaient trop laissé voir. Il paraissait fragile dans sa main, frêle même, comme s'il allait s'éparpiller en mille éclats de glace balayés par le vent – et pourtant il y avait maintenant quelque chose dans ses yeux qui était loin d'être froid; bien au contraire. C'était un feu, pas un feu de cheminée, doux et apaisant; un feu de forêt près à tout ravager sur son passage, un feu de rage. Graham savait que s'il ne retirait pas sa main il risquait de se brûler; mais il ne le fit pas tout de suite, même en ayant versé la dernière goûte de liquide ambré. Il la laissa contre l'ecchymose, contre les pomettes prononcées, contre la peau bien plus claire que la sienne.

« Pourquoi tu me laisses pas crever ? »

La question rauque, soudaine, les ramena à la réalité. C'était comme ça que les choses étaient, devaient être, seraient certainement. Chasseurs contre monstres. Shadowhunters contre Mountebanks. Demi-dieux contre le monde entier. Graham trouvait ironique que celui qui était mourant quelques instants auparavant ait du le lui rappeler. Il retira sa main, se demandant pourquoi elle était encore là, pourquoi surtout elle paraissait désespérément vide et froide en rompant le contact. La question lui pesait, parce qu'après tout, il savait quelle était la réponse, et ce n'était pas celle qu'il avait donnée quelques instants auparavant. Parce que lui aussi était fatigué de mourir à petit feu chaque jour, fatigué de se battre. Parce qu'il avait pas envie de voir quelqu'un crever comme ça, peut importe de qui il s'agissait. « T'aurais préféré? » Une question pour cacher les siennes, par pure lâcheté, par curiosité aussi. Après tout, peut être que c'était le cas. « Achève-moi au moins. » Graham en sourit presque, d'une certaine manière amusé par la tragédie. Il ne répondit pas, détourna les yeux, et s'assit tout simplement dans un soupir, les jambes sur l'asphalte au milieu des tâches de sang, et laissa le silence imprégner la nuit. « Zachary. » « Casse toi» Il n'avait pas demandé, mais étrangement il se rendit compte que c'est ce qu'il voulait savoir. Zachary. Un nom sur un visage d'opale et de rubis. Parce qu'un nom avait bien du pouvoir. Pas magique, certes, mais celui de changer un inconnu en quelqu'un d'autre. Celui de créer un lien. Zachary n'était plus une simple allégorie tragique, une image de beauté tâchée de sang; il était quelqu'un , quelqu'un qui venait de se présenter et de lui dire de se barrer dans un seul souffle – qui venait, d'un autre côté, de les lier au lieu de rompre leurs regards un peu trop perçants. « Je pourrais te tuer » Le venin était brûlant, incisif, mais étrangement il passa sur Graham sans le heurter, et au lieu de répondre il attendit, les yeux toujours fixés sur les étoiles qui semblaient attendre elles aussi. Au lieu de mots, c'était un soupir qu'il s'échappa de ses lèvres gercées, un long soupir alourdi par la fatigue dans tous les sens du terme.

« T'en as pas marre? » De te battre autant, de cracher du feu quand le tiens est éteint et que t'as plus que des cendres, de porter ton masque jusqu'à ce qu'il te brûle le visage, d'être le digne fils de tes parents quand tu voudrais juste savoir si tu te réveilleras en vie demain matin? Ses propres pensées filaient, lui picotaient la langue, mais il serra les dents pour les garder à l'intérieur. « Regarde toi, t'es presque mort. » Il ne s'attendait pas à une réponse. Après tout, ce mec – Zachary – il ne le connaissait pas. Il lui avait sauvé la peau pour repayer une dette, rien de plus. Il avait vu des choses, certes, des choses qui l'avaient touché en plein coeur à tel point qu'il était étonné de ne pas saigner lui aussi, mais ce n'était qu'une nouvelle cruauté de la part de son imaginaire trop développé. Ses muscles se raidirent, prêt à repartir dans la nuit aussi vite qu'il était venu, prêt à oublier et à faire de nouveau semblant. Menteur. Menteur. Menteur. Les dieux étaient cruels, Graham le savait, mais en ce soir là ils ne l'avaient pas fait venir à cet endroit pour rien.
WILDBIRD
 
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MessageSujet: Re: {ZAHAM} cold kiss and bloody lips   {ZAHAM} cold kiss and bloody lips EmptyMer 2 Mar - 19:31

cold kiss and bloody lips
J'ai su que ma vie commençait quand je t'ai vue venir vers moi…  Δ

C’est de la faiblesse, oui, c’est de la faiblesse qui brille en lui comme une pierre précieuse, une faiblesse qui n’affiche pas, qu’il n’affichera jamais consciemment, et pourtant, cette faiblesse elle est présente, illuminant ses yeux d’une rage contenue depuis longtemps. Toujours être le meilleur, toujours être le plus fort, toujours être celui qui défend les autres, invisibilité qui ne convient à personne et à lui non plus, il n’a plus le droit d’être faible, de verser des larmes comme le ciel déverse sa rosée, il n’a plus le droit d’être humain, ou d’être demi-dieu, peu importe, peut-être que pour les autres il est un excellent élément, mais pour lui-même il n’est qu’une couche d’embarras et de douleur, de perfection qui cache le malheur et les blessures, il est l’enfant enfermer dans un placard pendant que son père hurle sur lui de l’autre bout de la maison, il est celui en larmes quand une main frappe son visage d’enfant, il est celui qui n’a pas de mère, qu’on regarde de travers et dont les tuteurs se plaignent. Le petit blond pas assez intelligent, le petit blond qui se présente en retard et la chemise mal boutonnée, le petit blond qui a parfois des ecchymoses sur le visage, celui dont on présume la violence, celui qui en fait se fait battre par un père alcoolique car il a eu un enfant hors mariage, catholicisme ancré dans les traditions de la famille, la prière a récité chaque matin, midi et soir, les coups dans le dos, la privation de nourriture pour cause de mauvais comportement, un sourire avorté, un sourire faux, un sourire qu’il avait perdu; un sourire qu’il a retrouvé quand on est venue toquée à la porte du manoir le jour de ses sept ans, le jour où un visage serein est apparu et qu’on l’a porté, il se souvient, ce jour-là sa jambe tremblait, un bleu de la taille d’une main était étendu de sa hanche à sa cuisse, la douleur était présente ce jour-là aussi, ce jour-là, il a su ce que signifiait le mot famille, il a su ce qu’aimer voulait dire, il a su ce que compter pour des gens voulait dire. Puis, maintenant, il est là, s’étouffant presque dans son sang, souffrant le martyre, lui ne l’est pas, pas martyre pour un sou, il est plutôt le héros déchu, le héros pleurant des larmes de sang sur son corps écarteler, héros suppliant presque comme un enfant pour qu’on l’achève. C’est pathétique, il est pathétique à ce moment précis, attendant la mort comme on attend la vie, murmurant malsainement à l’oreille de sa mère qu’elle n’aurait pas le faire naître si c’était pour le faire souffrir de cette manière. Devant lui, ce blond aux yeux froids, il y avait un démon, un ange, un mélange de perfection et de ténèbres suivit d’une âme trop pure pour qu’il puisse la tenir dans ses mains bousillées, devant lui, il y avait un aperçu de son avenir, un aperçu de la beauté du monde, et seulement dans les yeux hazel de l’inconnu il voyait la joie, la joie d’un futur qui n’appartiendrait qu’a eu, la joie d’avoir quelqu’un qui endosse le rôle de héros pour la première fois pour soi; le futur qui représente de la beauté et un bonheur qui n’appartiendra qu’a lui et au brun, un bonheur qu’il est trop aveugle pour apercevoir pour le moment, un bonheur qui tient en deux syllabes que son cerveau semble répété à l’infini depuis qu’il l’a entendu, un prénom qui se gravera à jamais dans sa tête et dans son cœur, un prénom qui semble faire déjà battre son cœur un peu plus fort. Cette voix, elle résonne dans sa tête, encore une fois, ce mec lui répond, ce mec lui demande s’il aurait préféré crever, ouais, peut-être, peut-être que c’est le cas, peut-être qu’il aurait préféré mourir, mais quel gâchis cela aurait-il été de ne pas admirer ce visage, le visage de la perfection qui hantera sans doute son esprit s’il survit. Pourtant, il ne répond pas à cette question, pas maintenant, plus tard peut-être à la place il lance des mots enflammés des mots qu’il ne pense peut-être pas, pour la fin des temps ce visage serein sera gravé dans sa tête, ce visage d’homme, ce visage soucieux et en même temps peut-être triste, mélancolie qui semble baigner le halo doré où’à ce brun autour de la tête, de la lumière blanche autour du cœur, et c’est presque palpable. Il est cloîtré, comme dans une boîte de laquelle il ne peut pas sortir et c’est comme ça qu’il voit la mort, c’est comme ça qu’il voit la vie aussi dégueulasse soit-elle. Le froid sur sa joue quand la main à la peau foncée disparaît le froid qui lui mord la joue à la manière d’un diable, cette main chaude lui manque, cette voix rauque lui manque aussi, un peu, déjà. Il n’a rien dit, la voix revient, plus mordante, plus rauque, plus sexuel, il n’y croit presque pas, cette voix si douce auparavant semble aventureuse maintenant. Mort, presque mort, c’est le mot, t’es comme un zombie, peau pâle, livide, peau froide. « C’est peut-être toi, qui est trop vivant. » Qu’il rétorque comme si c’était un jeu, comme s’il voulait voir ce partenaire d’un soir aussi pâle que lui, mais ô grand jamais il ne souhaiterait cela au beau visage qu’il admire depuis de longues minutes. Une panique luit dans ses yeux quand l’autre tend ses muscles à la manière d’un fauve qui se prépare à partir en chasse, comme un dieu qui bande son bras pour tirer une flèche, la peur crispe ton visage, va-t-il le laisser seul ? Dans un geste douloureux son bas attrapé celui du brun il est comme un enfant qui a peur du noir, un enfant dévaster par la perte d’un être cher qui s’accroche à son bras pour ne pas être laissé à l’abandon. « Ne… » Il ne termine pas sa phrase, mais ce simple mot veut tout dire, ce simple mot signifie qu’il ne veut pas être abandonné encore une fois, qu’il a inexorablement besoin de l’autre, c’est comme un instinct primaire qui lui faire tenir cette main, cette main qu’il relâche nonchalamment comme s’il était brûlé par ce contact trop chaud. Il se redresse d’un mouvement fluide, peut-être trop, ses muscles sont engourdis et il s’appuie misérablement sur le mur derrière lui, tentant de tenir debout dans un effort peut-être inutile, il est grand Zachary, mais pas assez pour survivre à tout cet élan de douleur et de peur. « Un beau… Enfin, un Mountebank comme toi ne devrait pas être ici de nuit. » Qu’il lance, rougissant à son audace soudaine, audace qu’il n’aurait jamais eue si son esprit n’était pas engourdi pas la douleur. « Merde. » Il murmure quand il sent sa jambe flanché et qu’il manque de tomber en avant, créature misérable qu’il semble être à présent, trop vulnérable pour son bien, et la deuxième le lâche, et cette fois il tombe vraiment, les mains devant lui et les yeux fermés, son oiseau piaillant derrière lui et grondant, il ne veut même pas essayer de comprendre ce qu’il lui dit, ça n’a plus d’importance.
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